Départementales : Claude Bartolone annonce un second tour "difficile" pour le PS à cause de "la division de la gauche"

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Pierre Plottu
Publié le 27 mars 2015 - 10:47
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Claude Bartolone.
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©Philippe Wojazer/Reuters
Au niveau économique, Claude Bartolone estime qu'il "va falloir maintenant que nos compatriotes voient que les efforts consentis se ressentent dans leur vie".
©Philippe Wojazer/Reuters
Claude Bartolone était l'invité de RTL, ce vendredi matin. A propos des élections départementales, le président de l'Assemblée nationale a notamment estimé que les socialistes vont "payer la division de la gauche".

Si Claude Bartolone se refuse à "joue(r) aux pronostics", il n'en prédit pas moins un second tour des élections départementales de dimanche 29 "difficile" pour son camp. La faute à la division de la gauche, martèle le président de l'Assemblée nationale, qui estime qu'en vue des prochaines élections régionales –il n'en cite pas d'autres, mais on se doute qu'il voit également plus loin– "il faudra bien tirer tous les enseignements" du scrutin en cours, a-t-il lancé sur RTL ce vendredi matin.

 "D'abord je demande aux électeurs de se déplacer. La République et la démocratie ça s'entretient. On pourrait penser qu'après les événements de début janvier, les Français se déplacent plus", a lancé Claude Bartolone pour appeler à la mobilisation, notamment des électeurs de gauche.

Au second tour, la majorité "va payer la division de la gauche et des écologistes du premier tour", estime-t-il, d'autant que "les élections intermédiaires ne sont jamais bonnes pour le pouvoir en place". C'est selon lui ce manque d'unité qui a conduit à l'élimination des candidats de son camp "dans plus de 400 cantons". Pire, le président de l'Assemblée nationale juge que "la gauche et les écologistes sont trop divisés pour pouvoir imprégner la politique française. Il y a encore beaucoup de travail à faire".

Claude Bartolone a également évoqué la situation économique du pays. "Malgré la mauvaise nouvelle sur le chômage (en hausse de +0,4% en février, NDLR), ça bouge au niveau européen, ça bouge au niveau français. Il va falloir maintenant que nos compatriotes voient que les efforts consentis se ressentent dans leur vie", a-t-il notamment déclaré. "Il faut continuer ces efforts, pour retrouver de la croissance, c'est-à-dire permettre à nos entreprises de retrouver des marges, d'être capable d'exporter et la possibilité pour les ménages de consommer".

Enfin, Claude Bartolone souligne que l'investissement des entreprises n'est "pas encore là". "Il faut maintenant que le MEDEF en particulier montre que la baisse des charges c'est gagnant-gagnant. On ne peut pas avoir consenti ces efforts et ne pas en ressentir les effets en termes d'investissement et d'emploi".

 

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