Antoine Bondaz, la "hyène folle" qui contrarie l'Empire du Milieu
Hyènes folles vs. Loups Guerriers, ou de l'évolution de la Diplomatie à travers les âges...
"Hyène folle", "petite frappe", "vilain"... Ce sont quelques-unes des douces injures que le chercheur français Antoine Bondaz a reçues de l'Ambassade de Chine en France via Twitter. La raison de cette animosité : le chercheur aurait été critique à l'encontre du gouvernement chinois, dénonçant notamment des pressions des autorités chinoises sur des parlementaires français qui avaient prévu une visite officielle à Taïwan.
Dénoncant des "propos injustifiables" et un "sentiment d'impunité totale" de l'Ambassade chinoise à l'étranger, le chercheur français a également rappelé que la diplomatie chinoise n'avait "aucune injonction à faire à des élus Français". Il a notamment été soutenu par le député européen François-Xavier Bellamy, qui a appellé le ministre des Affaires étrangères à "ne pas laisser passer cela". Nathalie Loiseau, elle aussi députée européenne a elle déclaré sur son compte Twitter : "Rarement a-t-on vu des diplomates faire autant de tort à l’image de leur pays. Brutale, grossière, voilà la Chine que vous montrez."
L'Ambassade de Chine, dans un communiqué, exprime sa "répugnance" à mon égard, me qualifie de "troll idéologique", de "hyène folle" et de "vilain", et m'accuse de les "harceler".
— Antoine Bondaz (@AntoineBondaz) March 21, 2021
Ces propos sont injustifiables.
Le sentiment d'impunité de l'Ambassade est total.
Un conseil: 适可而止 pic.twitter.com/x7DzQqs7IV
Soucieuse de faire valoir son point de vue, l'ambassade avait également noté que certains "reprochaient à l'Ambassade de Chine d'agresser un ‘chercheur indépendant’. En réalité il est juste un troll idéologique." Le "troll idéologique" à de son côté affirmé que certains diplomates Chinois "semblaient ignorer le respect et la décence..."
Affaire à suivre...
Certains nous collent l’étiquette de « loups guerriers ». S’il y avait vraiment des « loups guerriers », ce serait parce qu’il y a trop d’« hyènes folles », y compris ceux qui s’affublent des habits de chercheur et de médias et qui s’en prennent furieusement à la Chine.
— Ambassade de Chine en France (@AmbassadeChine) March 22, 2021
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