Cancer du sein : une étude dévoile des polluants qui augmentent le risque
Lundi 3 octobre, ont été publiés les résultats d’une étude qui vise à clarifier l’association entre le risque de cancer du sein et l’exposition chronique à faible dose à huit polluants atmosphériques.
Des polluants présents dans l’air ambiant
Octobre est le mois de sensibilisation au cancer du sein, une maladie de plus en plus fréquente chez la femme (58 500 nouveaux cas en France en 2020). Alors que l’exposition à des polluants environnementaux et à des perturbateurs endocriniens est connue comme cancérogène pour l'homme, les données de la littérature sur leurs effets sur le cancer du sein étaient à ce jour discordantes ou présentaient un certain nombre de limites méthodologiques.
Pour clarifier cela, l’étude XENAIR visait à étudier l’association entre le risque de cancer du sein et l’exposition chronique à faible dose, à huit polluants, ayant des propriétés xénoestrogènes comme les dioxines, BaP, PCB, cadmium, ainsi que des polluants auxquels les Français sont exposés quotidiennement : les particules (PM10 et PM2.5), le dioxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3).
L’amélioration de la qualité de l’air pourrait contribuer à la prévention du cancer du sein
Les scientifiques ont identifié cinq polluants qui augmenteraient significativement le risque de développer un cancer du sein. Il s’agit du dioxyde d’azote (NO2), de la particule (PM10), de la particule (PM2.5), du Benzo[a]pyrène (BaP) et du Polychlorobiphényles (PCB153). Selon les chercheurs, la réduction des concentrations des polluants de l’air en France pourrait contribuer à la prévention du cancer du sein.
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