Benoît Magimel sera jugé le 12 avril pour blessures involontaires et usage de stupéfiants
Benoît Magimel sera fixé sur son sort dans quelques semaines. Accusé d'avoir été sous l'emprise de stupéfiants au volant d'une voiture alors que son permis de voiture avait été annulé et de s'être enfui après avoir renversé une femme de 62 ans, celui qui vient de remporter un César pour La Tête haute a été convoqué le 12 avril prochain devant le tribunal correctionnel de Paris. Il sera jugé pour "blessures involontaires par manquement délibéré à une obligation de prudence", "délit de fuite" et "usage de cocaïne et d'héroïne".
La veille, l'acteur de 41 ans avait été déféré devant la justice après plusieurs heures de garde à vue au commissariat du XVIe arrondissement de Paris. Puis, avait passé la nuit sous surveillance policière au sein de l'unité médico-judiciaire de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu avant de passer ce lundi devant un juge. En attendant son procès, l'acteur vient d'être placé sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction de conduire un véhicule.
Lors de son audition, Benoît Magimel aurait reconnu, dans l'ensemble, les faits qui lui sont reprochés. Selon RTL, il aurait admis avoir consommé de la cocaïne, mais uniquement après l'accident, en raison de son état de panique. En revanche, alors que plusieurs sources ont affirmé qu'il se serait enfui après avoir renversé la sexagénaire, l'acteur aurait contesté en bloc cette accusation. D'après sa version, il serait immédiatement descendu du véhicule, demandant l'état de la victime et aurait ensuite décliné son identité aux médecins présents sur place. L'acteur serait parti chez lui dans le seul but d'aller chercher ses papiers.
Seulement, une fois revenu sur les lieux, il aurait paniqué à cause de l'attroupement autour de la victime, légèrement blessée aux deux jambes. C'est à ce moment là qu'il serait repassé à son domicile avant de se présenter de lui-même au commissariat après avoir reçu la convocation qui a conduit à sa garde à vue. Les faits se sont déroulés vendredi en fin d'après-midi alors qu'il faisait une marche arrière sur le boulevard Exelmans dans le XVIe arrondissement de Paris.
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