EXCLUSIVITE : Et si Didier Raoult avait raison ? Traiter et laisser prescrire - partie 5
Extraits du chapitre 4 sur 22 – Traiter et laisser prescrire, du livre de Guy Courtois : Et si Didier Raoult avait raison ?
Guy Courtois est l’auteur de « Et si Didier Raoult avait raison ? Les coulisses d’un scandale international. » un ouvrage qui s’intéresse à la crise sanitaire mondiale que nous vivons encore.
FranceSoir propose en exclusivité cette semaine, la lecture du chapitre 4 découpé sous forme de plusieurs articles publiés à raison d’un par jour.
SYNTHÈSE DU CHAPITRE 4
Faut-il traiter en période de crise ? Même si nous n’avons pas une totale certitude ?
Didier Raoult ne se pose pas la question et traite à Marseille.
Pour autant, ils sont nombreux à exprimer des réticences vis-à-vis de cette approche.
1- LE MANQUE DE CONFIANCE ACCORDÉE À LA MÉDECINE LIBÉRALE EST DOMMAGEABLE
La mise à l’écart de la médecine libérale au profit des structures hospitalières a accentué la pression sur ces dernières. Les conséquences sanitaires en résultant auraient pu être évitées.
2- LES ENJEUX SONT IMPORTANTS AUTOUR DE LA LIBERTÉ DE PRESCRIPTION DES MÉDECINS.
Le retrait de la liberté de prescription aux médecins généralistes fait naître la colère et l’incompréhension au sein du corps médical.
Aux États-Unis, tout porte à croire que les médecins ont conservé leur liberté de prescription.
Le calvaire des médecins n’est pas terminé car la liberté de prescription est une nouvelle fois attaquée, via la problématique de l'azithromycine.
Mais que dit le Serment d’Hippocrate ?
3- L’ESSENCE MÊME DU MÉTIER DE MÉDECIN EST BAFOUÉE ET MISE À MAL.
Quand les menaces accompagnent le respect du Serment : les médecins sont déchirés entre venir en aide aux malades ou se plier aux règles nationales.
Interdire l’hydroxychloroquine mais autoriser le Rivotril provoque l’incompréhension et l'indignation des médecins.
Didier Raoult avait raison ; il fallait laisser aux médecins leur droit fondamental de prescrire librement et aux patients leur droit fondamental de choisir comment être soigné. Nous devrions être libres de prendre nos décisions, en tant que médecins ou en tant que citoyens et citoyennes.
Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4
Extrait du Chapitre 4 - partie 5
Le calvaire des médecins n’est pas terminé car la liberté de prescription est une nouvelle fois attaquée, via la problématique de l'azithromycine.
Le matin du 9 juin le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon adresse une lettre au personnel soignant en évoquant un avis du HCSP datant du 18 mai faisant état des recommandations liées à l’usage des anti-infectieux[1]. En réalité c’est bien l’azithromycine qui comme l’hydroxychloroquine avant elle, se voit menacée d’être interdite de prescription. Pour les médecins luttant pour le retour de la liberté de prescription c’est un nouveau coup dur et une nouvelle incompréhension[2]. En effet, le collectif « Laissons les médecins prescrire » n’a pas manqué de répondre à ce nouvel affront, et en expliquant que cette décision leur semble dangereuse[3]. Nous évoquerons plus amplement dans les chapitres suivants tous les enjeux autour de cet antibiotique, et pourquoi cette nouvelle interdiction paraît tout aussi voire plus incompréhensible encore pour le corps médical.
Mais que dit le Serment d’Hippocrate ?
Finalement, que dit ce fameux Serment d’Hippocrate, invoqué par les médecins défendant la liberté de prescription ? Le « texte revu par l’Ordre des médecins en 2012 »[4] est le suivant :
Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
- Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
- J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
- Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
- Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
- Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.
- Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
- Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J- ’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.
Même s'il n'a pas de valeur juridique, le serment d'Hippocrate est considéré comme l'un des textes fondateurs de la déontologie médicale. On le voit, l’atteinte à la liberté de prescrire est une atteinte au Serment d’Hippocrate : « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. », « J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. » Ou encore : « Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera ».
3- L’ESSENCE MÊME DU MÉTIER DE MÉDECIN EST BAFOUÉE ET MISE À MAL.
Quand les menaces accompagnent le respect du Serment : les médecins sont déchirés entre venir en aide aux malades ou se plier aux règles nationales.
On peut légitimement se demander ce que font les autorités de santé et l’Ordre des médecins, quand sont menacés des médecins décidant de prescrire des traitements hors des nouveaux cadres légaux. En effet, c’est le cas pour des médecins mosellans qui se sont mêmes exposés à des « procédures disciplinaires » à la fin de la crise[5].
Cet avertissement a fait l’objet d’une publication officielle par le Conseil des médecins publié le 23 avril sur leur site internet[6]. On peut lire : « Le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle fermement à l’ensemble des médecins qu’en cette période de vulnérabilité particulière et face à l’inquiétude de nos concitoyens, (...) il serait inadmissible (…) de susciter de faux espoirs de guérison. (…) La mise en danger des patients, s’il apparaissait qu’elle puisse être provoquée par des traitements non validés scientifiquement, pourrait justifier dans ces circonstances la saisine du Directeur général de l’ARS pour demander une suspension immédiate de l’activité de ces médecins. (...) » Avant de conclure par cette phrase d’avertissement claire : « L’Ordre des médecins sera très vigilant sur ces dérives. »
Les médecins sont prévenus, leurs oreilles ont été sèchement tirées. Toutes ? Didier Raoult répond à ce communiqué dans un tweet en disant ne pas être concerné par ces menaces : « Je m'inscris dans le cadre du décret du 25/03. Les doses d'HCQ[7] prescrites à l'IHU sont des doses habituelles, administrées sous surveillance. L'AZ[8] est le traitement de référence des infections respiratoires[9]. » La guerre serait-elle déclarée ? Didier Raoult devra-t-il faire face à de nouvelles sanctions ? Une chose est sûre il est devenu de plus en plus difficile de s’y retrouver dans ces conflits internes à la communauté scientifique.
Pour autant, ceci est loin d’apaiser les tensions, bien au contraire. En effet, Violaine Guérin s’indigne des menaces reçues par certains médecins de la part des ARS (Agence Régionale de Santé) et par le conseil de l’Ordre en soulignant la peur de certains médecins[10]. Selon elle, ces menaces adressées par les ARS aux médecins libéraux sont fréquentes. Il en résulte la conformation de beaucoup de médecins aux règles officielles en dépit de leurs convictions, et en dépit de l’intérêt de leurs patients. Christian Perronne répond aussi que « les gens ont peur des représailles »[11] quand on lui parle du fait que des médecins avouent utiliser la bithérapie mais n’osent pas l’avouer publiquement. Cette peur que décrivent Violaine Guérin et Christian Perronne entraîne donc les médecins à suivre les règles pour ne pas perdre leur poste, plutôt que de tenter de traiter leurs malades. On peut alors s’interroger sur les éventuelles conséquences sanitaires que cette décision a pu avoir, et si cela n’a pas finalement aggravé la situation des malades.
Face à cette crise, et plus généralement, ne peut-on pas attendre de l’Ordre des médecins une complète indépendance, agissant avant tout pour le bien des personnes nécessitant des soins ? C’est ce que traduisent les propos de Christian Perronne, qui dit être déçu par ces communiqués de l’Ordre préconisant d’attendre des résultats officiels d’études. Pour lui, il est clair que toutes ces instances, ces autorités de santé, à l’instar de l’Académie de médecine, de pharmacie ont failli en demandant cette attente et ce report systématiques aux méthodologies officielles[12].
Par ailleurs, toutes ces décisions ne paraissent-elles pas contraires aux préconisations du Comité Consultatif National d’Éthique du 13 mars 2020[13] ? « Il s’agira de prendre la décision la mieux argumentée possible, sur la base des connaissances disponibles. En outre, cette décision qui concerne toute la société́ et potentiellement ses valeurs fondamentales devrait, en amont, être éclairée par l’expression de l’opinion citoyenne ». Est-elle respectée ici, dans la mesure où l’on « musèle » les médecins ayant prescrit ? De plus, la liberté de prescrire est une valeur fondamentale et concerne toute la société pourtant il n’y a eu aucune mesure de méthode délibérative sur ce point…
Interdire l’hydroxychloroquine mais autoriser le Rivotril provoque l’incompréhension et l'indignation des médecins.
Passons maintenant à une autre polémique : le problème du Rivotril. Pour bien comprendre les enjeux autour de ce débat, il faut expliquer ce qu’est le Rivotril. Christian Perronne explique qu’il s’agit « [d’] un cousin un peu lointain du Valium, un calmant à la base, qu’on utilise en médecine, à petites doses, souvent dans les centres anti-douleur, pour soulager. Ça peut agir sur les irritations nerveuses. On l’utilise à plus fortes doses en réanimation et dans les soins palliatifs pour soulager la souffrance des malades en fin de vie »[14]. Le Décret n°2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 stipule à l’article 12-3 que « « II. Par dérogation à l'article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril® sous forme injectable peut faire l'objet d'une dispensation, jusqu'au 15 avril 2020, par les pharmacies d'officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d'être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l'état clinique le justifie sur présentation d'une ordonnance médicale portant la mention “ Prescription Hors AMM dans le cadre du Covid-19”[15]. »
Ce décret, mis en parallèle avec l’interdiction pour les pharmacies d’officine de procurer de l’hydroxychloroquine, semble impensable. Il faut néanmoins rappeler que ce décret répond aux demandes de la SFAP (Société française d’accompagnements et de soins palliatifs) afin de « prendre en charge la détresse respiratoire » des personnes atteintes de la maladie[16]. En effet, il faut se garder de toute confusion, de tout emballement vis-à-vis de cette décision en ne tombant pas dans le piège des « amalgames ». Le professeur de Gériatrie au CHU de Nice Olivier Guérin s’exprime sur ce décret : « Non, il ne s’agit absolument pas d'un cautionnement de l’euthanasie ! ». Il insiste sur le fait que l’usage du médicament reste très contrôlé, même si son accès est en effet facilité afin de permettre aux pharmacies non hospitalières de pouvoir les fournir. O. Guérin affirme aussi que les choses sont équivalentes pour le paracétamol intraveineux[17]. Il semblerait que si le Rivotril a été choisi c’est à cause de problèmes d’approvisionnement à d’autres molécules[18], c’est pour cette raison qu’a été demandée la levée des barrières auparavant en vigueur[19].
On le voit ce n’est pas tant le Rivotril en lui-même qui pose problème mais plutôt l’incompréhension qu’a fait naître ce décret chez les médecins. Christian Perronne l’explique très bien : « On interdit aux médecins de traiter les malades par l’hydroxychloroquine qui, soi-disant, est une substance vénéneuse, mais on leur donne le droit d’injecter le Rivotril pour la fin de vie. Même si tous les médecins sont favorables aux soins palliatifs quand il n’y a plus d’autre solution, les médecins de ville vivent mal ce contraste[20]. » L’autre conséquence de cette décision est la peur et les polémiques qui surgissent à nouveau dans la société. Des médecins déclarent, en outre que « ce n'est pas le moment de débattre de l'euthanasie en pleine épidémie »[21]. D’autres, au contraire, insistent sur le besoin de pouvoir soulager[22]. Au final, avec de telles décisions, les méfiances s’accroissent envers le gouvernement, surtout lorsqu’elles sont prises à propos de médicaments n’étant pas anodins, sans plus d’explications[23].
En réalité, il fallait laisser la possibilité aux médecins d’exercer leur profession, de prescrire des médicaments connus et utilisés depuis longtemps avant d’avoir besoin de recourir au Rivotril pour soulager les malades. Cette décision a alimenté une crainte absolument non nécessaire en temps de crise. Elle a également relancé des débats clivants dans une situation d’urgence. C’est cette discordance qui fait dire à des médecins corses que cette généralisation du Rivotril, alors que des médecins réclament depuis longtemps un retour de la liberté de prescriptions pour d’autres molécules est une « dérive »[24]. Paul-André Colombani, député de la Corse du Sud, exprime son opposition à ce décret, et s’indigne de cette mise à l’écart rapide du protocole proposé par le professeur Raoult. Sa colère et son désarroi font écho aux protestations de tant d’autres : il n’est pas envisageable d’attendre que l’efficacité soit prouvée en bonne et due forme. Il faut pouvoir soigner[25].
Fin de l'extrait
Pour en savoir plus sur le livre.
Il est possible consulter le site Internet qui présente l’ouvrage :
[1] « Coronavirus SARS-CoV-2 : recommandations sur l’usage des anti infectieux », France, Haut Conseil de la santé publique, 18 mai 2020.
[2] « Covid-19 : restriction de la liberté de prescrire de l'azithromycine, un déni de soin pour les patients ? », France, FranceSoir, 9 juin 2020.
[3] « UNE DÉCISION MÉDICALEMENT ABERRANTE ET DANGEREUSE », France, Laissons les médecins prescrire, 10 juin 2020.
[4] « Le serment d’Hippocrate », France, Conseil national de l’Ordre des médecins, 22 mars 2019.
[5] GRETHEN K., « Coronavirus Des médecins mosellans sommés de se taire », France, Le Républicain Lorrain, 25 avril 2020.
[6] « Protocoles de recherche clinique et prescriptions hors AMM », France, Conseil National Ordre des médecins, 23 avril 2020.
[7] Abréviations pour hydroxychloroquine.
[8] Abréviation pour azithromycine.
[9] RAOULT D., [@raoult_didier] « Je ne suis évidemment pas concerné par les menaces de l'@ordre_medecins. Je m'inscris dans le cadre du décret du 25/03. » [Tweet], Twitter, 26 avril 2020.
[10] COURTOIS G. et PULLIAT M., « "Laissons les médecins prescrire" : la résistance des médecins libéraux s’organise », France, FranceSoir, 20 mai 2020.
[11] « ENTRETIEN EXCLUSIF. Christian Perronne : "À Garches, nous avons de bons résultats avec l’hydroxychloroquine" », France, Nexus, 15 avril 2020.
[12] Ibid.
[13] CCNE, « Covid-19 contribution du comité́ consultatif national d’éthique : enjeux éthiques face à̀ une pandémie », France, 13 mars 2020.
[14] PERRONNE C., « Entretien exclusif Christian Perronne : "À Garches, nous avons de bons résultats avec l’hydroxychloroquine" », France, Nexus, 15 avril 2020.
[15] Décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, France, consulté le 1er juin 2020.
[16] COQ-CHODORGE C., « Face au Covid-19, le faux débat sur l’euthanasie des personnes âgées », France, Mediapart, 14 avril 2020.
[17] GUÉRIN O., « La SFGG réagit au décret du 28 mars : « Non, prescrire du Rivotril® ne revient pas à euthanasier les patients âgés » », France, SFGG, 4 avril 2020.
[18] RUBICHONC., « Coronavirus : le Rivotril et l’amalgame entre soins palliatifs et euthanasie », France, La Voix du Nord, 4 avril 2020.
[19] RIO I., « Rivotril et Covid-19 dans les Ehpad : témoignage d'un médecin-gériatre en Haute-Vienne », France, France 3, 9 avril 2020.
[20] PERRONNE C. « Entretien exclusif. Christian Perronne : "À Garches, nous avons de bons résultats avec l’hydroxychloroquine" », France, Nexus, 15 avril 2020.
[21] « Covid-19 : soulager la détresse respiratoire reste le combat des soins palliatifs », France, Libération, 21 avril 2020.
[22] MARIN I., « La mort nous terrifie et la terreur empêche de penser », France, Libération, 15 avril 2020.
[23] RIO I., « Rivotril et Covid-19 dans les EHPAD : témoignage d'un médecin-gériatre en Haute-Vienne », France, France 3, 9 avril 2020.
[24] LUCCIONI I., « L'Associu corsu di a salute refuse "un tri barbare et arbitraire" », France, Corse matin, 2 avril 2020.
[25] Ibid.
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