"TPMP" : Jean-Michel Maire en garde à vue pour une enquête sur un trafic de cocaïne
C'est une mauvaise période pour Jean-Michel Maire. Après avoir été accusé d'agression sexuelle lors des 35 heures de Baba, le chroniqueur de Touche pas à mon poste a cette fois-ci été entendu par la brigade des stupéfiants et mis en garde à vue mardi 8. Pendant plusieurs heures, le protégé de Cyril Hanouna a répondu aux questions des autorités dans le cadre d'une affaire de trafic de cocaïne avant d'être relâché mercredi matin. D'après les premières informations divulguées, aucune poursuite n'a été engagée.
Dans une interview accordée à Closer, Jean-Michel Maire à tenu à s'expliquer et à mettre les choses au clair. "C’est une histoire qui ne date pas d’aujourd’hui. Je suis interrogé dans le cadre d’une procédure qui date d’il y a deux ans. J’apparais dans le fichier de quelqu’un qui a été mis sur écoutes et j’ai été entendu pour savoir quelles étaient mes relations avec cette personne-là", a-t-il expliqué précisant que cette histoire n'arrivait pas à la meilleure des périodes. "Je n'avais pas besoin de ça en ce moment... J'espère avoir été convaincant. Je le crois. Apparemment, j'ai répondu à toutes les questions des enquêteurs. En tout cas à la fin de l'audition, ils m'ont remis en liberté".
Pour finir, le chroniqueur de Cyril Hanouna a expliqué ne plus être un consommateur de cocaïne précisant que cette période de sa vie était désormais derrière lui. "J'ai dit aux enquêteurs que je l'avais été, mais que maintenant j'étais suivi par un hypnotiseur. Je ne consomme plus. A l'époque qui intéressait les enquêteurs, il m'arrivait de consommer".
Ce n'est pas la première fois ces dernières semaines que le chroniqueur fait parler de lui. En octobre dernier, lors du marathon télévisuel de Cyril Hanouna, Jean-Michel Maire s'était permis d'embrasser la poitrine d'une jeune femme malgré les refus répétés de cette dernière. Indignés, les internautes avaient dénoncé "une agression sexuelle" et avaient saisi le CSA. Quelques jours plus tard, il s'était excusé à l'antenne.
"Ça m'a blessé. Je le reconnais, surtout la violence des mots, je crois respecter les femmes autant que je peux. (...) Je suis un gros lourd, (...) parfois je dépasse les bornes", avait-il déclaré. Et d'ajouter: "si ce geste a été déplacé je m'en excuse une nouvelle fois, je comprends très bien que des gens aient pu être choqués. Sur le moment je n'ai pas saisi la portée de la chose".
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