La pollution, un danger pour le cerveau des bébés : l'ONU sonne l'alarme
Les études se sont déjà accumulées pour mettre en garde sur l'impact de la pollution chez les plus jeunes. Mais c'est maintenant l'Organisation des nations unies qui sonne l'alerte. Dans un rapport (source: Unicef) publié mercredi 6, l'organisation internationale s'inquiète de l'impact de la pollution atmosphérique sur le développement du cerveau des enfants.
Principale zone sensible: l'Asie. L'Inde et la Chine sont en effet les deux pays les plus exposés à ce fléau selon le document qui a été publié par l'Unicef, l'une des agences de l'ONU, dédiée à la défense de la condition de l'enfant.
Le rapport intitulé Danger in the air ("danger dans l'air" en français) explique que la pollution impacte les capacités intellectuelles, motrices et linguistiques des plus jeunes. La mémoire, les facultés cognitives et le quotien intellectuel (QI) s'en trouveraient amoindris. Conséquence dans le court terme: les élèves de ces pays auraient des résultats plus faibles et donc des carences au cours de leur formation scolaire. Autre danger: l'Unicef s'inquiète du lien entre les nanoparticules issues de la pollution atmosphérique et une hausse des maladies dégénératives. A terme, ces Etats -et notamment la Chine dont la gigantesque population vieillit– pourrait se voir frapper par une hausse brutale des cas de maladie d'Alzheimer et de Parkinson.
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Les Nations unies appellent donc les pays concernés à intensifier leur lutte contre l'exposition des enfants à la pollution, caractérisée notamment par ces nuages de brouillard flottant au-dessus de certaines mégalopoles asiatiques, et de protéger les plus jeunes avec des masques faciaux et des systèmes de filtration de l'air.
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