Le moi(s) sans tabac c'est parti, à vous de relever le défi
Nombreux sont ceux qui se sont déjà lancés le défi d'arrêter de fumer sans pour autant y parvenir. Par chance, les fumeurs qui le souhaitent peuvent une nouvelle fois essayer de relever le pari à l'occasion du Moi(s) sans tabac, une initiative lancée à partir de mardi 1er novembre par le gouvernement. Toutefois, arrêter le tabac n'est pas chose facile et ne se fait pas tout seul. Ainsi, tous les fumeurs inscrits à l'opération (via le site tabac-info-service.fr) peuvent se procurer un kit de sevrage en pharmacie. Gratuit, il comprend une brochure de préparation, un agenda de 30 jours avec des conseils quotidiens ainsi que des informations sur les économies réalisées par ceux qui tenteront d'arrêter de fumer.
En parallèle, l'application "Tabac info service" propose une formule de coaching personnalisé tandis qu'une ligne téléphonique a été ouverte du lundi au samedi de 8h à 20h (service gratuit + coût d'un appel classique). En appelant le 39 89, les fumeurs pourront ainsi se confier à des tabacologues qui répondront à leurs questions.
Vous, nous, et les milliers d’autres, en novembre on arrête ensemble #MoisSansTabac pic.twitter.com/BDSDGhUgDD
— Moi(s) sans tabac (@Mois_sans_tabac) 10 octobre 2016
Pour celles et ceux qui l'ignorent, la durée de l'opération n'a pas été choisie au hasard: les 30 jours permettraient ainsi de multiplier par cinq les chances d'arrêter définitivement. Avec l'espoir que cette opération connaîtra le même succès qu'en Grande-Bretagne. Là-bas, le nombre de fumeurs qui ont décidé d'arrêter a considérablement augmenté depuis le lancement en 2012 de l'opération Stopover, qui encourage les Britanniques à cesser de fumer pendant le mois d'octobre. Les fumeurs ne sont aujourd'hui plus que 18% de la population âgée de plus de 15 ans contre près d'un tiers en France, un des mauvais élèves européens.
Pour relever le défi avec succès, plusieurs éléments sont donc à prendre en compte. Ainsi, pour arrêter de fumer, les deux clés de réussite sont la préparation et la motivation, selon le site tabac-info-service.fr. Mais si certains préfèreront avancer seul dans leur démarche, d'autres auront besoin de soutien et parfois même d'outils supplémentaires comme une prise en charge psychologique ou des traitements médicamenteux. En France, plus de 115.000 personnes participent à partir de mardi à l'opération Moi(s) sans tabac.
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