"Air Cocaïne" : "nous n'extradons pas des citoyens français" clame Stéphane Le Foll
Affaire "Air Cocaïne": la France impliquée dans la fuite des deux pilotes?
"Les autorités françaises et la France n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé. La France a des responsabilités. Son consulat sur place devra épauler et soutenir nos deux concitoyens qui sont restés. La France appliquera les règles de droit. Nous n'extradons pas des citoyens français lorsqu'ils sont sur notre sol. Trois règles, trois principes, trois vérités".
Mandat d'arrêt international: "il y a une procédure judiciaire suite à ce qui s'est passé à Saint-Domingue. La justice fera son travail".
Cette affaire a-t-elle faibli la position de la France?
"La France défend partout les droits et ses concitoyens. Elle est là, partout dans les pays du monde avec ses consulats pour apporter le soutien juridique et psychologique à tous nos concitoyens qui peuvent être confrontés à des difficultés, voire à la justice d'un certain nombre de pays".
"C'est la règle partout et elle ne changera pas. On est un grand pays. On respecte le droit, on respecte l'ensemble des pays du monde. On souhaite être respecté".
25.000 éleveurs français en difficulté
"La réunion que j'ai tenu hier soir n'est pas la première ni la dernière. Elle vise à tenir des engagements, qui avaient été pris le 17 juin, dans un moment où on vit une crise profonde, une baisse des prix".
"Aujourd'hui, dans les cellules d'urgence, dans tous les départements français, on doit être autour de 22/25.000 dossiers déposés. Maintenant on traite ces dossiers. On va apporter des aides".
Conflit avec Jean-Paul Bigard
"Il détient 40% du marché de la viande aujourd'hui. Il est présent aussi sur le marché du porc. Avec un autre opérateur, ils ont été aussi des acteurs désagréables de la situation de remise en cause de (…) l'accord sur la revalorisation du prix du porc. Je connais parfaitement monsieur Bigard".
"Il n'était pas là hier (lors d'une réunion, NDLR). Il a pris des positions dans le cadre de l'interprofession. Il a jusqu'ici considéré que ce n'était pas collectivement qu'il fallait négocier tout ça, que lui seul était capable de le négocier. Je vais lui rappeler que l'intérêt d'une grande entreprise ne peut pas se confondre avec l'intérêt de la filière. On ne peut pas inverser la logique".
"Je mesure la difficulté de l'élevage. Ça fait très longtemps que ça dure. La solution c'est de faire en sorte qu'on maintienne un niveau de prix qui évite justement qu'on bascule du coté de la fin d'un certain nombre d'exploitations. Il faut changer les règles de fonctionnement de cette filière. Pour donner de la perspective à des filières, il faut qu'on se réorganise".
L'élevage: patrimoine culturel français
"J'entends les éleveurs. Si depuis six mois j'ai été sur le pont, c'est que j'essaye de trouver des solutions. Je veux qu'on s'en sorte".
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