D'après son gendre, Jacques Chirac mène "un combat courageux" contre la maladie
Frédéric Salat-Baroux, gendre de Jacques Chirac, a évoqué ce lundi 25 sur Europe-1 un "moment très dur" pour l'ancien président de la République, qui vient de perdre sa fille aînée, Laurence, et qui mène un "combat courageux contre la maladie".
Le décès de sa fille, le 14 avril, "c'est nécessairement un moment très dur pour lui". "Jacques Chirac, c'est un homme qui, depuis des années, se bat contre la maladie et qui vit maintenant la pire des choses qui puisse arriver à une personne c'est-à-dire perdre son enfant", a déclaré l'ancien secrétaire général de l'Elysée, époux de Claude Chirac, la fille cadette de l'ancien chef de l'Etat.
"Donc le moment est nécessairement terrible, comme il est terrible également, et c'est plus dur encore, pour Bernadette Chirac. C'est une mère, Laurence était l'affaire de sa vie. C'est très, très, très dur et elle est émouvante de dignité dans ces moments-là. Ils ont craint cet instant, cet instant arrive et malheureusement, il faut le vivre", a-t-il ajouté.
L'ancien président, âgé de 83 ans, a-t-il pleinement conscience de son état? "Oui, il a a conscience et c'est en cela que son combat contre la maladie est un combat qui est particulièrement courageux. C'est un homme courageux, il l'a toujours été et il l'est encore plus face à la maladie", a souligné M. Salat-Baroux, qui vient de publier un livre La France EST la solution (Plon).
Réputé pendant des décennies pour sa santé de fer, Jacques Chirac avait connu en septembre 2005, pendant son second mandat présidentiel, son premier véritable ennui grave. Un accident vasculaire l'avait alors obligé à être hospitalisé en urgence. Ce problème de santé l'a fortement affaibli.
Il a été plusieurs fois hospitalisé depuis son départ de l'Elysée en 2007. En décembre dernier, il avait passé une quinzaine de jours dans un hôpital parisien en raison d'un affaiblissement général.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.