Impôts : Hollande va annoncer une (petite) baisse "la semaine prochaine", selon Eckert (Budget)
La baisse d'impôts pour les ménages en 2017 sera annoncée "la semaine prochaine", a indiqué ce vendredi 2 le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert.
Cette baisse de prélèvements sera annoncée par le président de la République François Hollande à son retour du sommet du G20 en Chine ou par le Premier ministre Manuel Valls "la semaine prochaine", a déclaré M. Eckert à l'antenne de la radio RTL.
De son côté le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin a indiqué ce vendredi que cette baisse d'impôts devrait être inférieure aux deux milliards d'euros espérés. "La marge n'est pas la même, cessons de parler de deux milliards, nous sommes en train de regarder à l'intérieur des données actuelles quelles sont les marges", a expliqué M. Sapin sur Radio Classique/Paris Première.
L'ampleur de la diminution d'impôts jusqu'à présent évoquée tournait autour de deux milliards d'euros si la croissance avait été cette année supérieure à 1,5% du Produit intérieur brut (PIB).
Le gouvernement a récemment revu à 1,5% contre 1,6% précédemment ses prévisions de croissance pour l'année en cours, après l'annonce d'un coup d'arrêt au deuxième trimestre (+0,0%) qui faisait suite à un très bon début d'année (+0,7% au premier trimestre). A l'origine de ce résultat décevant, un ralentissement de la consommation des ménages, une baisse des investissements et un recul de la production affectée par les mouvements sociaux contre la loi travail.
L'Insee prévoit un rebond sur les deux autres trimestres de 2016 (+0,3% et +0,4%). Entretemps toutefois l'attentat de Nice et le référendum sur le Brexit ont ajouté des incertitudes. Pour l'heure, l'acquis de croissance -autrement dit la progression annuelle du PIB en cas de croissance nulle sur les deux derniers trimestres- s'établit à 1,1%, selon l'Insee.
"Le Président l'a dit au printemps car c'était un moment où on pouvait prévoir plus de croissance. Tout le monde est d'accord pour dire aujourd'hui qu'il ne serait pas raisonnable de construire un budget sur une perspective de croissance supérieure à 1,5%", a expliqué M. Sapin.
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