Jean-Vincent Placé : "ce n'est pas parce que la concorde républicaine est là qu'on est d'accord avec tout"
©Capture d'écran BFMTVL'Etat prêt à réquisitionner les terrains des communes qui ne respectent pas les quotas de logement sociaux
"Il y a le système des amendes mais ce qu'on propose aux maires c'est d'établir une trajectoire volontariste qui exonère généralement des amendes. Certains font le choix de payer les amendes. La réquisition est une bonne idée. Les écologistes ont toujours été volontaristes. Il y a des inégalités terribles puisque certaines villes ont 50% de logements sociaux et certaines n'en ont pas".
L'indignité nationale
"Je n'y suis pas particulièrement favorable mais ça ne me choque pas. J'ai des doutes sur son efficacité".
L'enseignement du fait religieux à l'école
"C'est un des thèmes qu'a abordé Najat Vallaud-Belkacem. Je me réjouis de son plan, il y a une impulsion à donner. (…) Il faut qu'il y ait une éducation des religions, dire que la laïcité est quelque chose de simple, que tout le monde pense ce qu'il veut chez soit mais dans l'espace public c'est la laïcité".
"On peut se moquer du pape, de Mahomet, des juifs mais on ne peut pas attaquer les juifs, les musulmans, les chrétiens ad hominem (en tant que personne NDLR). Là c'est du racisme, de l'antisémitisme et de la xénophobie. C'est la différence entre la liberté d'expression et le délit".
La loi Macron
"Ce n'est pas parce que la concorde républicaine est là qu'on est d'accord avec tout. Le texte est un peu fourre-tout. J'ai un problème avec la remise en cause de la loi ALUR (Accès au logement et urbanisme rénové NDLR) de Cécile Duflot et les ordonnances au droit de l'environnement. Même si Ségolène Royal m'a rassuré sur ce point. Ces deux sujets rendent difficile le vote positif".
Cécile Duflot présente avec Jean-Luc Mélenchon au meeting du mouvement d'extrême gauche grec Syrisa
"Nous n'avons pas de problème avec Syrisa, Alexis Tsipras (leader de Syrisa) est beaucoup moins radical que Mélenchon, il a l'intention de rester dans l'euro. Je serais grec je soutiendrais Syrisa. Mais en allant dans ce meeting, on donne plus l'impression de soutenir Mélenchon que Tsipras. Moi à sa place, je n'y serais pas allé".
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