Serein, Nicolas Sarkozy estime qu'il va "écrabouiller" ses adversaires à la primaire
Nicolas Sarkozy n'est toujours pas candidat à la primaire de la droite mais il semble toutefois être en confiance. Selon le journal Le Parisien, l'actuel président des Les Républicains aurait glissé à un élu de son parti "je vais tous les écrabouiller" en parlant de ses adversaires à la primaire en marge d'un déplacement mercredi à Marseille.
Des propos qui ne sont pas sans rappeler une autre petite phrase glissée en mars dernier par l'ancien chef de l'Etat qui aurait dit au sujet du favori des sondages, Alain Juppé, "je ne vais en faire qu'une bouché", toujours selon Le Parisien.
Sa force: son ancienne fonction estime Nicolas Sarkozy, "moi, ma spécificité, c'est que j'ai été président de la République. Je sais comment ça se passe. Il faut que ça monte, il faut une dramaturgie. J'ai une petite idée du scénario. En tout cas, je connais la mélodie".
Quant à son calendrier, le patron des Républicains ne souhaite pas se presser pour annoncer sa candidature. "Pourquoi voulez-vous que je me déclare maintenant? Entre Geoffroy Didier et Rama Yade?", a-t-il ironisé face à la multiplication des candidats pour la primaire de la droite (ils sont actuellement 11 à se présenter, Rama Yade n'étant pas candidate à la primaire). A Nice, mardi 26, Nicolas Sarkozy avait assuré devant ses militants qu'il n'avait pas l'habitude "d'être en retard", signe que pour lui, le timing est plus important que la longueur de la campagne. Et d'ajouter par ailleurs selon RTL: "c'est quand même fascinant cette capacité chez certains à brûler les étapes!". Tout vient à point à qui sait attendre en somme.
Mais attendre aussi longtemps risquerait de lasser les électeurs potentiels. Il y a plus de six mois déjà, Alain Juppé taclait cette idée de son rival de ne pas se déclarer: "je suis bouleversé par le suspense intolérable que Nicolas Sarkozy maintient sur sa candidature à la primaire", ironisait alors le maire de Bordeaux, candidat déclaré dès la première heure.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.