Le pape François accueilli en star à New York
Des milliers de personnes étaient réunies jeudi 23 sur la 5ème Avenue à New York pour accueillir le pape François. Le souverain pontife arrivait tout juste de Washington où il a tenu un discours devant les deux chambres réunies du Congrès. Il doit rester un peu plus de 36 heures dans la Grosse Pomme, où il n'avait jamais mis les pieds de sa vie.
Après avoir troqué sa Fiat 500 pour la papamobile, il a béni la foule en délire. Puis, il s'est dirigé vers la cathédrale Saint-Patrick, sur la 5e Avenue, où il a été accueilli par le gouverneur de New York, Andrew Cumo, le maire Bill de Blasio et l'archevêque de New York Timothy Dolan. Disant la messe du soir devant 2.500 personnes, pour la plupart des membres du clergé, il a tenu à exprimer sa solidarité avec les mususlmans après la tragique bousculade qui a fait plus de 700 morts à la Mecque en Arabie saoudite.
Ce vendredi, la journée s'annonce tout aussi chargée. En effet, le pape devra prononcer un discours à l'ONU avant de présider une cérémonie au musée du 11 septembre. Il se rendra ensuite dans le quartier défavorisé de Harlem afin de visiter une école, puis participera à une procession à Central Park et finira sa journée sur une gigantesque messe donnée dans le complexe multisports du Madison Square Garden devant près de 20.000 personnes.
Débuté mardi 22, le voyage de François aux Etats-Unis se distingue de celui accompli juste avant à Cuba où, dans une volonté de conciliation avec les autorités, il avait évité de rencontrer des détenus politiques, des sans-abris ou des déserhités, contrairement à ses habitudes. Au pays de l'oncle Sam, il a en revanche pu s'exprimer librement sur des thèmes qui lui sont chers tels que l'immigration ou la justice sociale.
Ainsi, reçu par Barack Obama lors de son étape à Washington, il a insisté sur l'accueil des migrants et la nécessité de lutter pour les millions d'exclus à travers le monde. Il a ensuite canonisé un missionnaire espagnol, Junipero Serra, évangélisateur controversé des Indiens en Californie avant d'aller rencontrer des SDF.
Puis, jeudi 24, lors de son discours devant le Congrès, il a demandé aux élus d'assumer leurs responsabilités vis-à-vis du monde. Il a alors affirmé son opposition à la peine de mort et évoqué sa préocucupation face à la famille "menacée" comme peut-être jamais elle ne l'a été. Afin de ne froisser personne, il a tout de même pris soin de faire l'éloge du rêve américain.
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