Primaire américaine : l'ultraconservateur républicain Ted Cruz jette l'éponge, Trump triomphe
Finalement Donald Trump aura eu la peau de son principal adversaire à l'investiture républicaine en vue des élections présidentielles américaines de novembre prochain. En effet, le magnat de l'immobilier a emporté mardi 3 la primaire de l'Indiana, obligeant l'ultraconservateur Ted Cruz à jeter l'éponge.
Plus rien ne semble pouvoir empêcher Donald Trump de devenir le candidat du parti républicain. Alors qu'il reste neuf primaires à disputer, il compte près de 1.000 délégués, se rapprochant des 1.237 délégués nécessaires pour obtenir l'investiture du parti. En effet, son seul concurrent encore en course, le sénateur de l'Ohio, John Kasich, qui ne capitalise que 153 délégués, fait désormais figure d'homme de paille.
Au terme d'une campagne de dix mois et demi, Donald Trump a ainsi éliminé quinze candidats dont les compétences politiques n'ont pu rivaliser avec ce qui a justement fait le succès de l'homme d'affaires: son absence totale d'expérience politique. Sa personnalité et ses frasques à répétition semblent avoir séduit une majorité de l'électorat républicain.
Par la voix de son président, Reince Priebus, le parti s'est donc résigné, de mauvaise grâce tant ses rapports avec Trump sont difficiles, et a appelé à l'unité autour de Donald Trump, désormais "candidat présumé". Toutefois, les tensions ne sont pas encore apaisés entre le milliardaires et les membres de l'establishment du parti dont certains menacent d'ors et déjà de mener la vie dure à Trump lors de la convention d'investiture en juillet, voire de voter pour Hilary Clinton.
Selon le Washington Post, une autre option radicale reste envisagée parmi les ténors du parti: soutenir un candidat tiers, un frondeur sorti du chapeau, qui défendrait les positions traditionnelles des républicains.
Quant à savoir si Trump pourrait emporter la course à la Maison-Blanche, la cote semble aussi importante que lorsqu'il a annoncé sa candidature à l'investiture. En cas de duel Clinton-Trump à la présidentielle, la première partirait favorite, recueillant 47% des intentions de vote des Américains contre 40,5% pour le magnat de l'immobilier, selon la moyenne des six derniers sondages réalisés.
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