Retour de Benzema en équipe de France : les conditions "ne sont pas réunies" pour Valls
Manuel Valls a estimé ce mardi 15 que les conditions pour un rappel de Karim Benzema en équipe de France "aujourd'hui ne sont pas réunies", rappelant qu'"il est toujours mis en examen" dans l'affaire de la sex-tape. "Je pense que les conditions aujourd'hui ne sont pas réunies pour que Karim Benzema vienne dans l'équipe de France. Il est toujours mis en examen. En même temps, c'est la décision de la Fédération française de football et du sélectionneur", a déclaré le Premier ministre sur RMC.
"Par rapport à la jeunesse, un grand sportif se doit d'être exemplaire", a redit le Premier ministre, qui avait déjà tenu ces propos sur cette affaire dans laquelle l'attaquant est notamment mis en examen pour "complicité de tentative de chantage". Le football, "c'est notre patrimoine", "ce n'est pas quelque chose à part qui n'intéresserait que les amateurs de sports (…) Donc il faut faire attention, tous les gestes et tous les choix ont leur importance", a-t-il ajouté.
Le ministre des Sports Patrick Kanner avait déjà exprimé lundi le même avis. "Je pense que lorsqu'on signe la charte de déontologie pour être membre de l'équipe de France, on doit la respecter, et je pense qu'aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies en la matière pour M. Benzema", avait déclaré le ministre.
La justice française a levé vendredi le contrôle judiciaire de Karim Benzema dans l'affaire du chantage à la sex-tape lui interdisant de rencontrer Mathieu Valbuena, une "première étape" selon la Fédération (FFF) qui ouvre la voie au retour de l'attaquant star en équipe de France en vue de l'Euro-2016 (10 juin-10 juillet). La balle est maintenant dans le camp de Noël Le Graët, qui a toujours conditionné un éventuel retour chez les Bleus de leur leader d'attaque à une "évolution de sa situation judiciaire". Benzema reste mis en examen.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.