Attentats à Bruxelles : témoignage capital du taxi qui a amené les terroristes à l'aéroport
Plusieurs heures après les attaques de l'aéroport et du métro de Bruxelles, des perquisitions ont été menées dans la commune de Schaerbeek et ont permis de mettre la main sur un engin explosif contenant des clous, des produits chimiques et un drapeau de l’État islamique. Cette opération a été possible grâce au chauffeur de taxi qui avait conduit les terroristes à l'aéroport.
Selon le journal belge La Dernière Heure, c'est plusieurs heures après les attentats que le chauffeur de taxi a fait le lien avec des clients qu’il avait transportés en tout début de matinée. Alors que les médias faisaient état de trois sacs de voyage, l'homme s'est souvenu avoir sorti de son coffre un nombre de bagages plus important.
Détail glaçant, d'après le témoignage du chauffeur de taxi, cité par la RTBF, les terroristes voulaient transporter deux autres valises, mais ont dû les laisser dans leur appartement, faute de place dans le taxi. En effet, les enquêteurs estiment que les bombes responsables des explosions se trouvaient dans les bagages des terroristes.
Outre le taxi, l’enquête implique deux autres véhicules, selon le quotidien: une Renault Clio et une Audi S4 noire appartenant à un Belge de 22 ans, fiché depuis l’an passé en terrorisme par la Sûreté de l’Etat.
On a appris ce mercredi matin que les frères El Bakraoui seraient les deux kamikazes de l'attentat de l'aéroport de Zaventem, selon une information de la RTBF. L'un d'entre eux, Khalid, aurait loué sous une fausse identité l'appartement de Forest, où s'était caché Salah Abdeslam et dans lequel avait éclaté une fusillade avec la police.
Un troisième homme, qui apparaît sur les images de vidéosurveillance, est quant à lui toujours recherché. Portant des lunettes, une veste et une chemise claire le jour des attentats et dissimulé sous un chapeau noir, il aurait profité du chaos suscité par la double explosion pour prendre la fuite. Il est actuellement la priorité des forces de police de Belgique.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.