Attentats de Bruxelles : grosses difficultés sur les réseaux télécoms
Les réseaux de téléphonie mobile de Bruxelles connaissaient de grosses difficultés ce mardi 22 mars matin, après les explosions survenues à l'aéroport et dans le métro de la capitale belge, conduisant les opérateurs et le gouvernement à demander d'éviter les appels non urgents. Orange, qui détient le troisième opérateur belge Mobistar, a indiqué à l'AFP avoir "enregistré des pics de communications autour des sites concernés" par les explosions en raison d'un engorgement des appels, assurant toutefois que "la situation (était) désormais rétablie".
"Nous avons mis le réseau sous surveillance pour éviter de nouveaux pics, dans la configuration du Nouvel An", afin de permettre un plus grand nombre de communications, a expliqué un porte-parole. "Notre réseau connaît un pic d'usage à Bruxelles. Cette situation peut mener à une congestion des appels. #zaventem#bruxelles", avertissait de son côté Base (ex-KPN Belgique) sur son compte Twitter vers 10H30 (09H30 GMT).
"Privilégiez les SMS pour contacter vos proches #zaventem#bruxelles", ajoutait l'opérateur. "Dû à la situation à Bruxelles, notre réseau est sous pression. Utilisez les SMS. Nos pensées vont aux victimes. #prayforbelgium", a pour sa part twitté l'opérateur Proximus vers 10H40 (9H40 GMT) en français, flamand et anglais. Le centre de crise du ministère de l'Intérieur belge, qui a invité tous les habitants de Bruxelles à rester où ils se trouvent et annoncé la mise à l'arrêt de tous les transports en commun de la ville, a également appelé la population à éviter les appels téléphoniques.
"Tous les +hotspots+ de Telenet (fournisseur d'accès à internet haut-débit câblé de Belgique, ndlr) sont accessibles gratuitement à #Bruxelles pour le web. Evitez le téléphone - saturation du réseau", a-t-il averti en trois langues sur son compte Twitter @CrisiscenterBE. "Le numéro 1771 est actif, mais surtout pour les victimes et proches. N'appelez pas si ce n'est pas strictement nécessaire. #Bruxelles", a ajouté le centre de crise, alors que ce numéro d'urgence avait un temps été saturé plus tôt dans la matinée.
Sur le réseau social Facebook, les usagers ont créé dans la matinée un groupe non officiel pour prendre des nouvelles de ses proches, "Security Safe Check Belgium 22/03/2016", avant l'activation par le groupe américain d'un bouton "Safety Check", comme il l'avait fait lors des attentats à Paris et au Nigeria en novembre.
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