Attentats de Paris : Salah Abdeslam aurait téléphoné à un détenu belge le soir du drame
L'enquête fait échos de nouvelles révélations. Près d'un mois après les attentats de Paris, le parcours de Salah Abdeslam, logisticien et participant présumé aux attentats du 13 novembre, se dessine progressivement. Selon les informations de la RTBF, confirmées par Le Soir, l'homme, sous le coup d'un mandat d'arrêt international, aurait téléphoné à un détenu de la prison belge de Namur, le soir même des attentats. Incarcéré pour un fait de droit commun, le détenu, originaire lui aussi de Molenbeek-Saint-Jean, aurait des antécédents en matière de vol mais ne figurerait pas sur la liste de personnes pouvant être radicalisées. Toujours selon les médias belges, Salah Abdeslam lui aurait rendu visite "à au moins deux reprises en prison", dont une début octobre.
Depuis les attentats qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés, de nombreux éléments semblent confirmer la thèse d'une aide extérieure. Le lendemain du drame, Salah Abdeslam avait contacté deux amis, Hamza Attou et Mohammed Amri, pour venir le chercher à Paris. Le jeune homme de 26 ans avait ensuite été contrôlé par la police peu avant d'être désigné comme suspect alors qu'il faisait route vers la Belgique. S'il est toujours introuvable, les deux hommes qui l'accompagnaient ont par la suite été interpellés.
Les polices française est belge sont également toujours à la recherche de Mohamed Abrini, autre complice présumé de Salah Abdeslam, repéré dans l'Oise à ses côtés deux jours avant les attentats de Paris. En parallèle, le 4 décembre dernier, un avis de recherche a été lancé à l'encontre de deux hommes qui se seraient rendus en Hongrie avec Salah Abdeslam en présentant de fausses identités. Ils sont soupçonnés de l'avoir côtoyé et d'avoir été en contact avec Hasna Ait Boulahcem, tuée dans l'assaut de Saint-Denis le 18 novembre dernier.
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