Belgique : un homme suspecté de transporter une bombe recherché
Depuis le samedi 21, la ville et la région de Bruxelles vivent au ralenti, placées en état d'alerte maximale face à la menace terroriste qui pèserait sur la capitale belge. Selon le journal Le Soir, les enquêteurs sont à la recherche d'au moins deux hommes dont l'un transporterait une bombe, de même type que celles utilisées par les kamikazes de Paris.
"Il s’agit de plusieurs suspects, c’est pourquoi nous avons mis en place une telle concentration de moyens. Nous suivons la situation minute par minute. Cela n’a pas de sens de chercher à le cacher. Il y a une menace réelle, mais nous mettons tout en œuvre jour et nuit afin de faire face à cette situation", a expliqué le ministre de l'Intérieur belge.
Les autorités redoutent un attentat qui pourrait viser "les rues commerçantes, les manifestations, les lieux animés et les transports". Les stations de métro ont été fermées au moins jusqu’à 15 heures dimanche. Les centres commerciaux, les complexes de cinéma, la plupart des musées sont également restés porte close samedi. Les marchés, les compétitions sportives ont aussi été annulés, donnant à Bruxelles des allures de ville morte, largement patrouillée par des militaires et des policiers. Un concert de Johnny Hallyday a été annulé samedi soir et, sur recommandation du bourgmestre (maire) de Bruxelles, la plupart des cafés et restaurants du centre-ville ont fermé leurs portes.
En revanche, tous les matches de football de la première division du championnat de football, la Jupiler Pro League, ont été maintenus à l'exception de la rencontre Lokeren-Anderlecht à Bruxelles.
Les enquêteurs soupçonnent l'un des auteurs des attaques qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis il y a une semaine, Salah Abdeslam, de se trouver dans la capitale belge. Originaire de la commune bruxelloise de Molenbeek, l'homme de 26 ans est en fuite. "Dangereux", selon la police, il a fait l'objet d'un contrôle routier le 14 novembre au matin à Cambrai (Nord). Depuis, il est introuvable.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.