Chasse à courre et cerf noyé : la vidéo polémique de Konbini et Hugo Clément

Un reportage d'Hugo Clément pour Konbini sur la chasse à courre, publié mercredi, ravive la polémique sur cette pratique dénoncée par les défenseurs des animaux. On y voit notamment un cerf poursuivi par des chasseurs en barque mourir noyer.

En plein débat sur l'éventuelle interdiction de la chasse à courre, une nouvelle vidéo tournée par des militants de la cause animale et intégrée à un reportage de Konbini, publié mercredi 21, risque d'alimenter la polémique. On y voit en effet un cerf mourir noyé alors qu'il tente d'échapper aux veneurs et à leur meute.

"Les chasseurs l'attrapent par les bois et lui plongent la tête sous l'eau. Le certf épuisé se noit rapidement", commente le journaliste Hugo Clément. Les images qui auraient été tournées par des militants infiltrés montrent également le dépeçage de la bête en prévision de la curée (le moment où les chiens dévorent le cerf).

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Interrogé, l'un de ces "infiltrés" dénonce la "folie meurtrière" des chasseurs. "A tout prix il va falloir avoir la peau de cet animal". "S'ils veulent les tuer (...) qu'ils les tuent d'un coup mais qu'ils ne les fassent pas comme ça être fou de terreur pendant des journées entière". Le reportage, visible ici comporte des scènes explicites.

Un suiveur de la chasse assure de son côté: "on n'est pas là pour abattre des animaux", un autre que "les animaux sont faits pour courir (...) ne souffrent pas, (...) rusent et s'amusent avec les chiens". Le maître d'équipage, confronté aux chiffres de l'opposition des Français à la chasse à courre (plus de 8 français sur 10 contre) demande à ce que soit respectée l'opinion de ceux qui y sont favorables.

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Une nouvelle forme de contestation de la chasse à courre a émergé ces derniers mois. Les militants de certaines associations tentent désormais de perturber les meutes afin de permettre à l'animal chassé de s'enfuir, comme le montre le reportage. Ces activistes utilisent également les images chocs et les réseaux sociaux pour mettre en avant les souffrances des animaux.

Les veneurs dénoncent quant à eux des recours à la violence et "la tactique grossière des activistes anti-chasse visant à se faire passer, sur les réseaux sociaux notamment, pour des victimes et des opprimés politiques".