Crash A320 GermanWings - Cazeneuve : la piste terroriste "n'est pas l'hypothèse privilégiée"
Les secours
"Ils étaient à l'œuvre dès hier avec une équipe de gendarmes de haute montagne, ainsi que les sapeurs pompiers. Près de 600 militaires et sapeurs sont à l'œuvre sur place".
"L'espoir qu'il y ait des survivants est très ténu compte tenu de la violence du choc".
La boite noire retrouvée
"Elle a été découverte hier après midi (mardi 24) et envoyée au bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA, spécialisé dans les enquêtes de ce genre, NDLR) dès hier soir".
"Cette boite noire serait endommagée, il va falloir la reconstituer pour pouvoir l'exploiter. Il est possible de le faire dans les heures qui viennent pour déterminer les conditions de ce drame".
"La deuxième boite noire n'a pas encore été retrouvée".
François Hollande, Angela Merkel et Mariano Rajoy sur place ce mercredi
"Il y a le besoin, et c'est aussi une nécessité pour les familles et les peuples touchés, d'être dans l'expression de la compassion et la solidarité. C'est légitime. Il y a 150 morts".
La gestion sur place va-t-elle prendre beaucoup de temps?
"Oui. C'est pour cela que j'ai tenu à me rendre sur place dès hier (mardi 24) car il y avait des décisions à prendre immédiatement".
"D'abord il fallait sécuriser la zone du crash, pour éviter qu'il y ait d'autres personnes que les enquêteurs qui se rendent sur place et entravent l'enquête, ça a été fait dès hier soir".
"Ensuite, il faut que l'enquête commence dès aujourd'hui et donc 10 médecins spécialisés dans l'identification des corps ont été dépêchés sur place".
"Enfin, il y a l'accueil des familles, dont certaines ont pris la route dès hier pour se rendre sur place. J'estime qu'il faut assurer leur accueil dans les meilleures conditions. Nous avons pris des disposions pour assurer leur hébergement, pour assurer leur accueil psychologique dont on imagine la douleur et la peine. Il y a aussi une chapelle ardente qui a été installé dès mardi après-midi".
La liste des victimes est-elle connue avec précision
"Non, il y a un travail en cours du quai d'Orsay. C'est lui qui communiquera en temps voulu".
"On sait que la majorité des passagers sont Espagnols, Allemands, mais aussi d'autres nationalités peut-être des britanniques, des Turcs".
L'hypothèse d'un acte terroriste?
"Ce n'est pas l'hypothèse privilégiée car la concentration des débris montre que l'avion n'a vraisemblablement pas explosé. Mais il faut être prudent, l'enquête est en cours".
Les circonstances qui ont mené au crash?
"On sait que l'avion perd sa trajectoire, le contrôle aérien tente alors de prendre contact avec lui et constate que l'avion dévie et chute. On déclenche alors immédiatement le plan SATER (acronyme de Sauvetage aéroterrestre, NDLR) pour identifier le lieu du crash et ensuite y envoyer les secours".
"Je veux saluer la rapidité avec laquelle les forces locales se sont mobilisées".
"Quand on survole cette montagne très escarpée, très inaccessible, ce qui rend très difficile les secours, on mesure la violence du choc qui a eu lieu".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.