Egypt Air : rocambolesque détournement d'un avion par un déséquilibré
Le "pirate de l'air" affirmait qu'il portait une ceinture d'explosifs pour contraindre le pilote d'un Airbus A-320 reliant Alexandrie au Caire de se diriger vers Chypre, à environ 500 km des côtes égyptiennes ce mardi 29.
Après plus de huit heures de tension sur l'aéroport de Larnaca pour les 55 passagers et les membres d'équipage, qui ont été progressivement libérés "sains et saufs", le déséquilibré s'est rendu. Il est sorti sur la passerelle de l’avion avec les mains en l’air. Il s’est ensuite dirigé vers deux policiers sur le tarmac qui l’ont étendu au sol et l’ont fouillé avant de l’emmener dans un bâtiment de l’aéroport.
Les motivations de l'homme sont apparues confuses et le président chypriote a affirmé que son acte n'était pas lié au "terrorisme". Il aurait demandée à voir son ancienne épouse chypriote, qui habite dans le village d'Oroklini, proche de l'aéroport, a indiqué une source du gouvernement, sans que cela soit confirmé. Il aurait également réclamé la libération de femmes détenues dans son pays.
Le ministère des Affaires étrangères chypriotes a indiqué que le pirate de l'air est "psychologiquement instable", que son acte est une "action individuelle", que ce n'est "pas du terrorisme". La police de l'île a par ailleurs indiqué qu'aucuns explosifs n'avaient été trouvés sur le pirate de l'air ou dans l'avion.
D’après le ministère de l’aviation civile, "l’appareil transportait quatre Néerlandais, huit Américains, quatre Britanniques, deux Belges, un Français, un Syrien et un Italien". Les autres passagers seraient égyptiens. L’aviation civile a assuré qu’au total l’avion transportait 81 passagers, Egypt Air affirmant, de son côté, qu’il n’y en avait que 55. Selon le syndicat du personnel d’équipage, Oussama Abdel Basset, les membres d’équipage de l’avion "refusaient de quitter l’avion tant que tous les passagers n’avaient pas été libérés".
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