Enfants morts à Limonest, la mère nie les faits sans convaincre les enquêteurs

L'enquête se poursuit ce mercredi concernant la mort de deux fillettes à la caserne de Limonest (Rhône). La piste d'un double infanticide par empoisonnement semble privilégiée. La mère dont la garde à vue a été prolongée aurait donné des explications insatisfaisantes.

La garde à vue de la mère des deux enfants retrouvées mortes dans la caserne de Limonest (Rhône) a été prolongée ce mercredi 13. Alors que les enquêteurs soupçonneraient un infanticide, celle-ci nierait les faits, sans pour autant convaincre de son innocence.

Dimanche 10, la mère de famille, épouse d'un sous-officier de la caserne, avait prévenu les secours après avoir, selon elle, découvert les corps sans vie de ses filles de trois et cinq ans, dans le logement familial situé dans la caserne.

L'enquête s'est dans un premier temps orientée vers un "recherche des causes de la mort", avec comme élément étrange l'absence de trace violence sur les corps. Les autopsies n'avaient ce mercredi pas permis de définir comment sont mortes les deux enfants. Des analyses toxicologiques étaient cependant toujours en cours.

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Car c'est la thèse de l'empoisonnement qui semble retenir l'attention des enquêteurs, même si d'autres possibilités ne seraient pas écartées. L'enquête a été requalifiée et porte désormais sur un homicide et la mère a été placée en garde à vue.

L'état psychique de celle-ci est en question. Déjà fragile psychologiquement, elle a été hospitalisé en état de choc après la découverte des corps. Par ailleurs, elle aurait vécu une période d'importantes tensions au sein de son couple.

Elle aurait livré des explications mais qui ne seraient "pas cohérentes avec les éléments dont disposent les enquêteurs, selon une source proche de l’enquête", selon une source policière citée par 20 Minutes.