Enlèvement de Berenyss : le suspect était déjà connu pour agression sexuelle
L'enquête sur l'enlèvement de Berenyss progresse. Un homme, âgé de 54 ans, a été interpellé et placé en garde à vue, a annoncé ce mardi le procureur de Briey (Meurthe-et-Moselle), Yves Le Clair. Déjà connu par les services de police, cet agriculteur a déjà été condamné à quatre reprises, notamment pour des faits de violences avec arme. C'est un prélèvement ADN, réalisé après une plainte pour agression sexuelle sur deux de ses nièces, toutes les deux mineures, qui a permis de le confondre. Des traces presque identiques ont ainsi été retrouvées sur les sous-vêtements de Berenyss.
"Cela a été un élément déterminant dans la résolution de l'affaire", a déclaré le procureur lors d'une conférence de presse tenue ce mardi en fin de matinée. Il a ajouté que le ravisseur présumé était en situation de déni complet. "Il a été placé en garde à vue à son domicile, puisqu'il est tenu d'assister à la perquisition". Une information judiciaire pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans a été ouverte.
L'homme, qui est séparé de son épouse, a été interpellé à son domicile de Montzéville (Meuse), aux alentours de Verdun. Susceptible d'être armé, le suspect, qui est connu pour des antécédents de violences avec armes, notamment une infraction à la législation de la chasse, a été arrêté par le GIGN. Son véhicule, retrouvé, a également été saisi. "Il sera acheminé au laboratoire central de la gendarmerie pour des analyses poussées", a également annoncé Yves Le Clair.
Berenyss, 7 ans, avait été enlevée jeudi 23 avril par un homme au volant d'une camionnette blanche alors qu'elle faisait du vélo à proximité du domicile de ses parents à Grandpré (Ardennes). Elle avait été retrouvée 8 heures plus tard à une centaine de kilomètres de là, à Sancy (Meurthe-et-Moselle). Elle a vraisemblablement été libérée par son ravisseur sous la pression du plan alerte enlèvement, lancé un peu plus tôt. L'homme l'avait appâtée avec des bonbons; les examens médicaux ont montré que l'enfant n'avait subi aucune violence physique ou sexuelle.
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