L'ADN de Laachraoui retrouvé dans l'enquête sur les attentats de Paris
Des traces de l'ADN de Najim Laachraoui, l'un des deux kamikazes de l'aéroport de Bruxelles, ont été retrouvées sur plusieurs objets explosifs ayant servi dans les attentats du 13 novembre à Paris et sur "un morceau de tissu utilisé au Bataclan" à Paris, a annoncé ce vendredi 25 le parquet fédéral belge.
Retrouvées dans deux habitations de Belgique par lesquelles les commandos du 13 novembre étaient passés, ces empreintes ADN ont aussi été identifiées "sur un gilet explosif et un morceau de tissu utilisés au Bataclan, et sur un engin explosif du Stade de France", a précisé le parquet dans un communiqué.
Najim Laachraoui a été identifié dès mercredi 23 par de nombreux médias belges comme étant le second kamikaze s'étant fait exploser à l'aéroport de Bruxelles. Une information qui a été confirmée officiellement ce vendredi par le parquet fédéral.
Radicalisé depuis des années, il s'était rendu en Syrie en février 2013. Sa trace avait ensuite été retrouvée en septembre dernier: il avait passé la frontière austro-hongroise avec Salah Abdeslam et Mohamed Belkaïd (un ressortissant algérien tué par la police mardi 15 à Forest), où il avait été contrôlé par les forces de l’ordre. Quelques mois plus tard, ses faux documents d'identité auraient notamment été utilisés pour envoyer de l’argent à Hasna Aït Boulahcen, la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, afin qu’elle trouve une planque pour le terroriste et ses complices.
Le mois dernier, une peine de quinze ans de prison a même été requise à l'encontre Najim Laachraoui, en son absence car introuvable, dans le cadre d'un procès d’une filière de recrutement de combattants pour la Syrie. Son nom apparaît également dans le dossier de l'attentat terroriste du Caire en 2009, où une jeune française avait trouvé la mort.
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