Les quartiers touristiques et magasins de Paris désertés après les attentats
C'est l'une des conséquences des attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis vendredi 13. Les lieux touristiques et les grands magasins de la capitale enregistrent une forte baisse de leur fréquentation depuis les attaques terroristes. La direction du Printemps, boulevard Haussmann (9e arr.) avance même le chiffre de 30% de clients en moins.
"C’est désert", constate ainsi Marine, vendeuse au rayon cosmétique au rez-de-chaussée de l'enseigne, citée par France 3 Paris Ile-de-France. "On est une proie", regrette cette jeune femme qui souligne toutefois que "tout est surveillé" et qu'il y a "beaucoup de policiers en civil" qui arpentent les allées du centre commercial, tout comme de nombreuses patrouilles de leurs collègues en uniforme. A l'entrée, des vigiles équipés de détecteurs de métaux contrôlent également les allées et venues et le contenu des sacs des clients.
La tension est pourtant palpable aux abords des grands magasins. Mercredi 18, une voiture suspecte devant les Galeries Lafayette, toujours boulevard Haussmann, a même déclenché un mouvement de panique. Tout le monde "est rentré dans les Galeries Lafayette pour s'abriter", relate un témoin interrogé par France 3. Un autre: "il n'y a pas de psychose, mais on sent que (les gens) sont aux aguets". Il s'est finalement avéré qu'il s'agissait d'une fausse alerte.
Alors que les rassemblements sur la voie publique étaient initialement interdits jusqu'à jeudi 19 à midi, la préfecture de police a prolongé la mesure jusqu'à dimanche 22, à minuit (dernière heure). La Ville de Paris a également reporté, sans préciser à quelle date, la cérémonie d'illumination des décorations de Noël des Champs-Elysées qui devait se dérouler jeudi 19.
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