Séisme au Népal : plus aucune chance de retrouver des survivants, 159 Français toujours portés disparus
Une semaine après le tremblement de terre qui a secoué le Népal samedi 25 avril, le gouvernement local a exclu toute probabilité de retrouver d’autres survivants. Ce samedi, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Laxmi Prasad Dhakal, a fait état d’un dernier bilan de 6.621 morts et 14.023 blessés. Une centaine de personnes auraient également été tuées par la catastrophe en Inde et en Chine.
Vendredi 30 avril, les recherches ont continué afin de, notamment, retrouver le millier de ressortissants de l’Union européenne toujours porté disparu. La plupart d’entre eux sont des vacanciers amateurs de Treking qui, quand le séisme a frappé, se trouvaient dans la région de l’Evrest et de Langtang. Or cette dernière est aujourd’hui très difficiles d’accès. "Ils sont portés disparus mais on ne sait pas quel est exactement leur statut", a expliqué Rensje Teerink, ambassadrice de l'UE au Népal à des journalistes à Katmandou, précisant que le nombre de ressortissants de l’UE dont la mort avait été confirmée s’élevait à douze. Selon un autre responsable de l’UE, la majorité des disparus sont probablement sains et saufs mais sont pour l’heure dans l’impossibilité de communiquer avec le monde extérieur.
Du côté Français, 159 de nos compatriotes manquent toujours à l’appel, a indiqué Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, précisant qu’il serait difficile de retrouver leurs traces, la plupart d’entre eux étant partis en vacances dans les zones montagneuses.
Dans le même temps, les équipes de sauvetages découvrent chaque jour un peu plus l’étendue des dégâts dans le pays. "Le niveau de dévastation aurait dépassé les capacités de réponse de n'importe quel gouvernement", a expliqué la patronne des opérations humanitaires de l'ONU, Valerie Amos, après son arrivée au Népal jeudi 29. Afin d’aider les agriculteurs et d’éviter tout risque de pénurie alimentaire, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a demandé huit millions de dollars d’urgence.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.