Séismes en Italie : pas de victime mais de nombreux dégâts
Aucune victime n'était à déplorer ce jeudi 27 après un nouveau séisme qui a frappé le pays, mais la population a légitimement craint le pire deux mois après le tremblement de terre meurtrier d'Amatrice.
Une série de secousses ont été ressenties dans la nuit de mercredi à ce jeudi dans le centre du pays. La première a atteint une magnitude de 5,5 sur l'échelle de Richter, la seconde a été enregistrée à 6,1. Des répliques montant jusqu'à 4,6 ont ensuite été enregistrées.
L'épicentre du séisme se trouvait dans la région montagneuses des Marches, y provoquant de nombreux dégâts, notamment dans le petit village d'Ussita. Il a cependant été ressenti jusqu'à Rome, situé pourtant à une centaine de kilomètres de là. "Les dégâts sont importants, mais pour l'instant aucune opération de recherche et de secours n'est engagée sur les écroulements", a précisé à l'aube la protection civile.
Des éléments qui rendent d'autant plus réjouissant l'absence de victime directe du séisme, du moins en l'état des constatations ce jeudi. Un homme d'environ 70 ans est cependant décédé à Tolentino, près de l'épicentre, vraisemblablement d'une crise cardiaque.
"Vu la force des secousses, le bilan est, en l'absence de morts et de blessés graves, et en espérant que cela soit confirmé, miraculeux", a déclaré dans la matinée le ministre italien de l'Intérieur Angelino Alfano.
En effet, la puissance de ce séisme est analogue à celle du séisme du 24 août dernier qui avait fait près de 300 victimes ou de celui d'Aquila en 2009, où le nombre de morts avait été encore plus élevé et une partie de la ville rasée.
Les dégâts sont toutefois très importants, notamment dans la ville de Visso, également voisine de l'épicentre, où selon le maire, les deux-tiers des bâtiments ne sont plus utilisables. Un millier de pompiers ainsi que plusieurs centaines de véhicules dont quatre hélicoptères ont donc été déployés, notamment pour gérer les milliers de personnes qui devront être mises à l'abris pour les jours qui viennent et s'occuper des voix d'accès.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.