Vidéo à caractère sexuel à la prison de Sequedin : le détenu témoigne
C'est une vidéo dont se serait bien passée l'administration pénitentiaire qui fait le "buzz" sur les réseaux sociaux. Celle d'un rapport sexuel entre une surveillante et un jeune homme incarcéré à la prison de Sequedin dans les Hauts-de-France.
Tournée en caméra cachée, la séquence montre une surveillante stagiaire en tenue et un détenu torse nu, tout deux dans la cellule de l'homme. La surveillante a donc été filmée en train de vérifier que personne ne passe dans le couloir avant de s'agenouiller devant le détenu et de pratiquer ce qui ressemble à une fellation.
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La courte séquence aurait d'ailleurs été filmée avec le téléphone du jeune homme de la vidéo, mais c'est un de ses codétenus qui l'aurait diffusée sur le réseau social Snapchat. France 3 Hauts-de-France a réussi à obtenir le témoignage du détenu que l'on peut voir sur la vidéo.
"La surveillante, c'est une stagiaire qui était dans mon bâtiment. Elle était là depuis une semaine. Mes codétenus m'ont dit qu'elle était un peu "tchatcheuse" donc on parlait en rigolant et un jour, ça a été au bisou et voilà quoi... A ce moment-là, j'étais tout seul en cellule, mes codétenus étaient chez le coiffeur", fait savoir le jeune homme incarcéré pour faits de de vol et de trafic de stupéfiants.
Et d'ajouter: "J'ai posé mon téléphone, j'ai tout enregistré. On a eu des petits mots jusqu'au moment où je lui propose de faire ça, elle n'a pas refusé. J'ai eu une relation avec une surveillante pénitentiaire, voilà...".
"Nous, ça nous amuse. Je l'ai mise sur Snap, voilà. Ensuite, les gens, les autres détenus copient la vidéo et après, ça fait tout le tour", a ensuite expliqué le détenu. Et de conclure: "Moi, ça ne me dérange pas, ça me fait rigoler, c'est pas quelque chose qui me choque".
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Si lui ne semble pas choqué outre mesure par la vidéo, il n'en va pas de même pour l'administration pénitentiaire qui a tout ouvert une enquête suite à ces images gênantes pour l'institution. La directrice de l'ENAP, Ecole nationale de l'administration pénitentiaire, a demandé l'interruption de sa formation et une procédure disciplinaire a été engagée contre la jeune femme.
Le détenu a, pour sa part, été transféré dans un autre établissement pénitentiaires situé en région parisienne.
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