Vol MH370 : de nouveaux débris d’avion auraient été découverts à La Réunion
De nouveaux éléments pourraient faire progresser l'enquête. Après avoir annoncé que le fragment d’avion trouvé la semaine dernière à La Réunion provenait bien du Boeing-777 de la Malaysia Airlines, disparu il y a 17 mois avec 239 personnes à bord, le gouvernement malaisien a fait une nouvelle déclaration ce jeudi 6 août. "Nous avons aussi trouvé des débris tels des vitres, des feuilles d’aluminium et des coussins de sièges", a affirmé le ministre malaisien des Transports, Liow Tiong Lai, faisant référence à des sièges et hublots d’avion retrouvés.
Si ces nouvelles découvertes, faites la semaine dernière par une équipe malaisienne, ne font pas grande doute sur leur provenance, le ministre a toutefois admis qu’il n’était pas encore possible de vérifier si ces débris proviennent bien du Boeing-777 de la Malaysia Airlines. "Cela doit être vérifié par les autorités françaises", a-t-il assuré tandis qu’aucun nouveau débris d’avion ne serait, pour le moment, en possession des enquêteurs français, a expliqué une source judiciaire.
Mercredi 5, à l’issue de la première journée d’analyse à Toulouse, le Premier ministre malaisien, Najib Razak, avait confirmé que le débris d'aile du Boeing-777 retrouvé la semaine dernière sur une plage de La Réunion appartenait bel et bien à l'appareil de la Malaysia Airlines. Mais du côté des familles, de "sérieux doutes" subsistent quant à l’annonce faite par le Premier ministre malaisien. Alors que toute sorte d’hypothèses de théorie du complot ont été émises, les familles des victimes, chinoises en majorité, en quête de vérité, ne décolèrent pas. Elles ont "exigé", dans un communiqué rédigé à la main et transmis via les réseaux sociaux au nom de "tous les proches des passagers du MH370", qu’un représentant "de haut niveau" du gouvernement malaisien les rencontre à Pékin afin de leur "fournir des explications".
Après ces premières annonces officielles, les experts et enquêteurs, qui disposent d'un matériel de pointe, ont repris ce jeudi matin l’examen du fragment d’aile retrouvé à La Réunion, dans un laboratoire militaire proche de Toulouse, à Balma (Haute-Garonne). Les expertises devraient durer encore quelques jours, voire quelques semaines.
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