AVC : une journée mondiale de sensibilisation jeudi 29
"Agir vite pour le cerveau", voilà le mot d'ordre de la Journée mondiale de l'Accident vasculaire cérébral qui se déroulera le jeudi 29. Selon les chiffres donnés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette pathologie touche une personne toute les cinq secondes dans le monde.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine (infarctus cérébral) ou par la rupture d’une artère (hémorragie cérébrale), ce qui entraine la mort des cellules du cerveau. Plus la prise en charge médicale est rapide, mieux l’AVC sera traité et soigné.
En France, lcette pathologie frappe chaque année 155.000 personnes. II s’agit de l’une des principales causes de mortalité, la première pour les femmes. C'est aussi la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième de démence. Moins d'un Français sur deux sait identifier une personne qui fait un AVC, selon une enquête Ipsos. Face à ce constat accablant la Société française neurovasculaire (SFNV), la Fédération nationale France-AVC, le Samu et l’ensemble du corps médical se mobilisent jeudi pour sensibiliser les Français sur les symptômes de l'AVC.
Pour bien reconnaître les symptômes, il est bon d'adopter le réflexe VITE: Visage paralysé, Impossibilité de bouger un membre, Trouble de la parole, Evitez le pire en composant le 15. Dans l'attente des secours, il faut allonger le malade avec, si possible, un oreiller sous la tête et noter l'heure de survenue des premiers signes de l'AVC. Il ne faut pas le faire boire, ni manger, et ne lui donner aucun médicament.
La prise en charge immédiate permet de confirmer le diagnostic et de débuter très vite le traitement qui permettra de diminuer les lésions cérébrales et donc le risque de décès et de séquelles liés à cette pathologie grave. Plus de 70% des personnes ayant fait un AVC présentent des séquelles définitives (hémiplégie, troubles de la parole, handicap...) et 33% deviennent dépendantes à des aides personnalisées.
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