La deuxième vague en Espagne menace-t-elle de submerger l’Hexagone ?
La situation en Espagne se dégrade encore, et la France redoute de suivre la même voie avec quelques jours ou semaines de retard.
La barre des 500.000 personnes infectées par le virus SARS-CoV-2 a été dépassée en Espagne ce lundi 7 septembre. Avec plus de 8.000 nouveaux cas par jour, l’Espagne reste aujourd’hui le pays européen le plus impacté par cette deuxième vague. Dans la région de Madrid, l’augmentation sensible des hospitalisations et des entrées en service de réanimation ont déjà poussé certains hôpitaux à reporter les interventions programmées, et le spectre du débordement fait son grand retour tant dans la population qu’auprès des spécialistes et observateurs.
Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, ne peut que constater cette résurgence, puisque celui qui déclarait le virus « vaincu » en juin, a bien dû admettre son inquiétude d’aujourd’hui :
« Nous sommes inquiets de l’état de la Santé publique aujourd’hui et de l’évolution de l’épidémie à Madrid »
La France redoute de suivre le même chemin que l’Espagne
Dans l’Hexagone, chacun se souvient des comparaisons, qui avaient été faites au plus fort de la crise, entre la situation en Espagne et celle en France. Naturellement, la dégradation de la situation en France fait craindre, que nous suivions le même chemin que notre voisin pyrénéen. Dans le bulletin de la Direction générale de la Santé du 08/09, les autorités sanitaires confirment :
"nette dégradation de la situation avec un impact sanitaire croissant"
Le taux de positivité, nombre de cas par rapport au nombre de personnes testées, atteint désormais 5.2 % et sa croissance est continue depuis plusieurs semaines, avec la menace d’atteindre celui des Espagnols : 10.6 %. C’est notamment pour éviter de suivre la même courbe que Madrid, que les autorités publiques françaises multiplient les mises en garde ces derniers jours. Cela sera-t-il suffisant ?
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