Affaire Benalla : le rapport de l'IGPN devrait être remis à la fin de la semaine

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Par AFP - Paris
Publié le 23 juillet 2018 - 11:20
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Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy lors d'une séance de questions au gouvernement le 3 juillet 2018 à Paris
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© Eric FEFERBERG / AFP/Archives
Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy lors d'une séance de questions au gouvernement le 3 juillet 2018 à Paris
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Le rapport de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) sur l'affaire Benalla devrait être remis "à la fin de cette semaine", a affirmé lundi le président de l'Assemblée nationale François de Rugy.

"Le rapport de l'Inspection générale de la police nationale devrait être remis à la fin de cette semaine. Et le Premier ministre m'a indiqué qu'il serait communiqué immédiatement au Parlement", a déclaré M. de Rugy sur France Inter.

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait indiqué jeudi avoir saisi l'IGPN, à charge pour elle de "préciser quelles sont les règles pour l'accueil et l'encadrement (des) observateurs (tels qu'Alexandre Benalla) et s'il en existe, de vérifier dans ce cas précis qu'elles ont été mises en oeuvre".

Interrogé sur le travail de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, qui entend lundi matin le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, M. de Rugy a jugé "logique" qu'elle entende des responsables de l'Elysée - excluant en revanche que le président de la République le soit.

"Toutes et tous ceux qui doivent être entendus le seront. Le directeur de cabinet qui a été mis en cause (Patrick Strzoda, NDLR) et qui s'est lui-même exprimé dans Le Monde (...) cela me paraîtrait tout à fait logique, je crois que la demande en a été faite", a-t-il répondu.

M. de Rugy a en revanche estimé que cela n'aurait "aucun sens" que le président de la République s'exprime devant la commission. Le corapporteur de la commission Guillaume Larrivé, issu des rangs de LR, "ne défend pas du tout cela", a-t-il souligné.

"Moi je n'ai aucun élément qui permette de remettre en cause le président de la République (...) Ce n'est pas le président de la République qui a demandé à un de ses collaborateurs d'aller sur la manifestation du 1er-Mai et de faire ce qu'il a fait, il faut quand même garder le sens de la mesure. Manifestement ce collaborateur a totalement débordé du cadre de sa mission normale, et c'est d'ailleurs pour cela qu'il a été sanctionné", a expliqué M. de Rugy, rappelant que M. Benalla avait été "licencié vendredi".

Existe-t-il à l'Elysée une "cellule chargée de la protection privée du président ou d'autres missions" ? "A priori, c'est un individu qui a pu avoir des missions de sécurité, mais il n'était pas le responsable de la sécurité, et je crois que le président de la République a rappelé que c'est le groupement de sécurité de la présidence de la république -le GSPR- qui est chargé de la sécurité de l'Elysée, de la sécurité du président, aujourd'hui comme hier", a-t-il répondu.

Enfin s'agissant du badge attribué par l'Assemblée à M. Benalla, M. de Rugy a rappelé que de tels badges ont déjà été attribués par le passé à des collaborateurs de l'Elysée. Mais il s'est engagé à "revoir l'intégralité des badges attribués au cabinet de l'Elysée ou des ministères". "Dorénavant toutes ces demandes de badge devront passer avec mon visa et c'est moi qui en donnerai l'autorisation", a-t-il promis.

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