Borloo assure n'avoir "aucun problème" avec Macron
Jean-Louis Borloo a assuré mercredi n'avoir "aucun problème" avec Emmanuel Macron, estimant que "le président de la République est souverain" lorsqu'il commande un rapport et que son auteur n'a pas à "faire des commentaires".
Après l'annonce le 22 mai par Emmanuel Macron d'initiatives pour les banlieues s'inspirant, en partie seulement, de son rapport, M. Borloo s'était dit très satisfait, estimant que "tous les sujets du rapport ont été cochés". Mais nombre de commentateurs, des associations aux médias en passant par des responsables politiques, avaient estimé que le rapport avait été enterré.
"Je n'ai aucun problème avec le président, vous n'avez pas de problèmes avec quelqu'un qui vous confie une mission sur un sujet aussi compliqué", a déclaré l'ancien ministre sur Radio Classique mercredi.
"Quand le président de la République demande à quelqu'un un rapport pour contribuer à des prises de décision, le président de la République est souverain. Ce n'est pas à celui qui remet le rapport, construit avec l'ensemble des acteurs, ses ministres, les régions, les départements, les villes, de faire le moindre commentaire", a-t-il ajouté.
"J'observe que dans le discours (du président, NDLR) un certain nombre d'éléments étaient présents et que le président de la République a donné rendez-vous en juillet", a poursuivi Jean-Louis Borloo, estimant que "le gouvernement, avec l'ensemble des partenaires", pourrait alors proposer "des éléments assez forts".
"Pour le reste, je n'ai pas à commenter, le président de la République est souverain, il m'a demandé un travail, je lui ai remis, c'est maintenant à eux de faire", a-t-il répété.
Après la sortie controversée d'Emmanuel Macron sur les "mâles blancs" lors de son discours à l'Élysée, Jean-Louis Borloo a souligné qu'il était sorti de la vie politique et ne commentait plus "la vie publique".
Le chef de l'Etat avait ironisé sur les "deux mâles blancs" -sous-entendu Jean-Louis Borloo et lui-même- s'échangeant un "plan" sur les banlieues, une méthode qui "ne marche plus".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.