"On casse d'abord du bamboula puis du bougnoul..." dénonce Taubira


L'ex-garde des Sceaux Christiane Taubira a dénoncé vendredi sur Twitter les propos d'un responsable syndical policier pour qui l'insulte "bamboula" était "à peu près convenable".
"On casse d'abord du bamboula puis du bougnoul puis du jeune puis du travailleur puis du tout-venant", a fustigé Christiane Taubira sur son compte Twitter.
Jeudi, Luc Poignant, syndicaliste Unité SGP-FO, avait estimé, sur le plateau de l'émission "C' dans l'Air" sur France 5, que le qualificatif "bamboula" restait "à peu près convenable".
Ses déclarations ont suscité l'indignation, notamment celle du ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux qui a condamné ces propos.
Alors que l'affaire Théo continue d'alimenter les débats, ce syndicaliste était interrogé sur les rapports entre jeunes des quartiers sensibles et forces de l'ordre.
Mardi, Christiane Taubira avait déjà tweeté en soutien au jeune Théo: "Seule l'exemplarité est républicaine. A défaut, la défiance frappe toute l'institution #AvecTheo".
Le 2 février, Théo, 22 ans, a été gravement blessé à coups de matraque par des policiers à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Un des quatre policiers qui procédaient alors à son interpellation a été mis en examen pour viol, les trois autres pour violences.
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