Champs-Elysées : la barbarie frappe de nouveau au coeur de la capitale
Plusieurs quotidiens consacrent vendredi leur Une à l'attentat commis jeudi soir sur les Champs-Elysées et déplorent un acte de barbarie qui frappe de nouveau la capitale en plein coeur.
"Le terrorisme frappe à nouveau en plein Paris", titre en Une Le Figaro. "Un lourd tribut payé par les forces de sécurité depuis 2012", titre aussi le quotidien en pages intérieures.
"Attaque sur les Champs-Elysées", titre en Une Le Parisien qui souligne également que la police est encore "frappée".
"Fusillade aux Champs-Elysées", écrit Libération. "Fusillade meurtrière sur les Champs", titre Sud-Ouest. La Voix du Nord titre "Attentat sur les Champs-Elysées" et Ouest-France "Champs-Elysées: fusillade mortelle".
"Le souffle du terrorisme a semé la mort jeudi soir dans le quartier hautement symbolique des Champs-Élysées. La barbarie vient de frapper de nouveau la capitale en plein cœur", écrit en page intérieure du Figaro Christophe Cornevin.
"Les policiers sont des cibles. Comme les militaires. Comme les curés. Comme les juifs. Comme les dessinateurs, les journalistes (..) les enfants sur la promenade des Anglais, les femmes aux terrasses et les jeunes aux concerts", énumère Jean-Marie Montalie dans Le Parisien. Et de prévenir qu'"en réalité la menace est permanente, universelle" puis d'asséner: "Ces gens ne sont rien d’autre que des tueurs."
- 'Unité nationale'
Bruno Dive, de Sud-Ouest, dresse le bilan suivant: "Après le Louvre, puis Orly, et maintenant les Champs-Elysées". "Chacun sait que le risque zéro n’existe pas. Et que la meilleure réponse à apporter aux terroristes et djihadistes et de tout poil, c’est encore et toujours l’unité nationale", affirme l'éditorialiste.
"Distiller la peur pour voir s'installer la haine -et inversement-, voilà le but recherché" explique Christophe Bonnefoy, du Journal de la Haute-Marne. Et de rappeler qu'"à défaut de s'habituer à ces attaques terroristes, il faut garder en tête qu'elles peuvent intervenir à tout moment".
La preuve, "la violence – qui porte clairement la signature du terrorisme – s’est invitée hier soir dans l’actualité", déplore Jean-Claude Souléry, dans la dépêche du Midi. Et "sur un lieu symbolique connu de tous, et juste à quelques heures d’une élection présidentielle", ajoute-t-il.
A trois jours (jeudi) du premier tour de l'élection présidentielle, "la mort d’un policier à la suite d’une fusillade sur les Champs-Élysées a subitement confronté le discours des candidats à la réalité du terrorisme qui menace la France et l’Europe", constate Jean-Louis Hervois, de la Charente Libre.
Dans l'attentat des Champs-Elysées, un policier a été tué et deux autres ont été blessés, dont l'un grièvement, tandis qu'une touriste a été plus "légèrement" touchée par balle. L'assaillant a été abattu par la police. L'attaque, qui a eu lieu vers 21h00, a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
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