Européennes : Le Pen reprend le thème l'immigration et dénonce des "zones de non-France"

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Par AFP - Le Thor
Publié le 19 janvier 2019 - 19:03
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La présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, le 13 janvier 2019 en meeting pour les européennes à Paris
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© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives
La présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, le 13 janvier 2019 en meeting pour les européennes à Paris
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La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a centré samedi, au Thors (Vaucluse) son discours de campagne pour les Européennes sur l'immigration, estimant qu'une "ouverture des frontières irraisonnée" avait créé "une immigration délirante qui transforme certains endroits en zone de non-France".

"La mondialisation, avec l'ouverture des frontières irraisonnée, a livré nos rues, nos quartiers, nos villes, nos villages, à une immigration délirante qui transforme certains endroits en zone de non-de France", a martelé Mme Le Pen lors d'un meeting organisé dans un gymnase, aux côtés de l'ex-ministre Thierry Mariani (ex-LR récemment rallié) et de la tête de liste Jordan Bardella.

Ce sont "des zones où l'on se sent étranger dans son propre pays, des zones où les lois de la République ne sont plus appliquées, des zones où trouvent à s'imposer d'autres lois que celles de la République, celle du caïd ou celle des islamistes", a-t-elle ajouté.

"Il est temps de faire cesser ce scandale et de rappeler à tous qu'ici on est en France, et qu'en France on applique la loi française", a affirmé la patronne du parti d'extrême droite, avant que l'assistance ne scande "On est chez nous".

Elle a une nouvelle fois critiqué le Pacte mondial sur les migrations des Nations unies signé à Marrakech, "illustration" du "projet" d'Emmanuel Macron pour l'Europe, "un projet qui fait disparaître le peuple français par la dilution migratoire qu'il organise, un projet qui entérine la sortie de la France de l'histoire".

Auparavant, Thierry Mariani avait justifié par le thème identitaire son ralliement à la liste RN: "C'est vrai qu'on n'est pas d'accord sur les politiques économiques, mais (...) un taux de CSG ça peut se changer en un décret", tandis qu'"on ne change pas une population, un territoire, une culture en 24 heures: quand c'est trop tard, c'est trop tard, et aujourd'hui il faut se rassembler".

En ouverture du meeting, la jeune tête de liste Jordan Bardella a, lui, tendu la main aux "gilets jaunes": "A tous ces Français qui lancent des appels de détresse depuis un certain nombre de semaines sur les ronds-points, qui nous disent +Et nous ?+, nous leur répondons simplement +Vous d'abord+".

"Les 480.000 clandestins présents sur notre sol ne devraient pas vivre dans l'attente de leur régularisation, mais plutôt dans l'attente de leur expulsion", a-t-il tonné, car "l'immigration a un coût pour la France, un coût financier et budgétaire, sécuritaire, culturel".

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