5 cimetières de France (DIAPORAMA)

Auteur(s)
FranceSoir
Publié le 17 août 2015 - 14:18
Mis à jour le 29 octobre 2015 - 18:05
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Cimetière d'Obernai
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©Wikimedia Commons
La France compte plus de 2.500 cimetières, regroupant près de 700.000 sépultures.
©Wikimedia Commons
Fériée en France, la Toussaint est, pour les catholiques, la fête de tous les saints. C’est également un jour traditionnellement consacré au souvenir des défunts et, donc, d’affluence dans les cimetières. "FranceSoir" vous en a sélectionné cinq.

FranceSoir vous présente ici cinq –sur plus de 2.500– des plus belles nécropoles hexagonales. Des lieux chargés en émotion, bien sûr, mais où l’on trouve également des trésors de l’architecture funéraire. Regorgeant de pièces d’art parfois pluri-centenaires et de tombes de grands Hommes, les cimetières sont des lieux de souvenir par excellence, témoins à leur manière du passé de la France.

> Père Lachaise, le connu

Le célèbre cimetière parisien du Père Lachaise –de son vrai nom cimetière de l’Est–, est l’un des lieux les plus fréquentés de France avec trois millions de visiteurs chaque année, selon la mairie de Paris. Situé dans le 20e arrondissement de la capitale, il s’étend sur 44 hectares et regroupe 70.000 concessions. Tous les styles de l’art funéraire y sont présents: tombe gothique, caveau haussmannien, mausolée à l’antique… Et bon nombre de grands noms y sont inhumés, comme Guillaume Apollinaire, Honoré de Balzac, Frédéric Chopin, Yves Montand, Jim Morrison, Edith Piaf, ou encore Oscar Wilde.

> Colleville, l’américain

Le sort de la France et de l’Europe s’est en partie joué ici, le 6 juin 1944. En contrebas du cimetière militaire américain de Colleville-sur-Mer (situé à une cinquantaine de kilomètres de Caen), la plage d’Omaha Beach a été le théâtre d’opérations les plus sanglantes du Débarquement. Inaugurée en 1956, cette nécropole a été édifiée au cœur d’un espace de 70 hectares concédé par la France aux Etats-Unis et est visité par plus d’un million de personnes chaque année. A côté des 9.387 tombes de soldats tombés sur la plage d’Omaha, on y trouve une chapelle ainsi qu’un mémorial dédié aux souvenir des batailles de l’opération Overlord.

> Cimetière de l’Est, le méconnu

Créé en 1779, ce qui en fait l’un des plus vieux de cette taille en France, le cimetière de l’Est est aussi méconnu qu’esthétique. Situé au cœur du quartier moderne de Lille (à deux pas de la gare), le site était à l’origine un parc paysager. Si les tombes garnissent ses allées depuis près de 250 ans, la végétation y reste très présente: plus de 520 espèces de plantes y forment un joli patchwork de verdure. Une diversité valable également pour les sépultures. Entre tombes modestes, monuments opulents, bustes, caveaux et médaillons, ce cimetière est un musée à ciel ouvert. Nombre de grands hommes de la région lilloise y reposent, dont notamment l’ancien Premier ministre Pierre Mauroy.

> Cimetière marin, le poétique

Le cimetière marin de Sète (Hérault) a pris le nom du fameux poème de Paul Valery (1920), un enfant du pays. Il y venait régulièrement trouver l’inspiration et, à sa mort en 1945, y a lui aussi trouvé "Ce toit tranquille, où marchent des colombes/ Entre les pins palpite, entre les tombes…" loués dans ses vers. A flanc de colline, au bord de la Méditerranée, là où le bleu de la mer et du ciel s’entremêlent, ce qui a fait la réputation de ce cimetière, c’est sa vue. Elle est évoquée par Georges Brassens dans sa Supplique pour être enterré à la plage de Sète, mais le chanteur décédé le 29 octobre 1981 repose dans un autre cimetière de la ville, Le Py, "le cimetière des pauvres".

> Cimetière de la Chartreuse, le classé

A la fois le plus ancien (1791) et le plus vaste de Bordeaux (Gironde), le cimetière de la Chartreuse est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il date du XVIIIe siècle et tire son nom du couvent des Chartreux, dont il occupe les anciens jardins et qui est aujourd’hui disparu. Ainsi, l’imposant portail nord du cimetière, classé Monument historique, en est l'ultime vestigeA l'intérieur, se dressent nombre d'édifices du XIXe siècle, dont quelques pyramides et grands caveaux, et des sépultures particulièrement intéressantes. On y trouve également le monument aux morts de Bougie (ville algérienne, jumelée à Bordeaux en 1956), composé de 24 plaques en bronze, où figurent les noms des soldats morts au cours des deux guerres mondiales.

 

 

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