Canicule : 16 départements en vigilance orange
Un total de 16 départements du Sud-Ouest et de la région parisienne ont été placés dimanche en vigilance orange canicule par Météo-France, provoquant l'activation par le ministère de la Santé d'une plateforme téléphonique d'information.
"On attend un épisode caniculaire qui est extrêmement précoce pour la saison, avec des températures extrêmement élevées", indique à l'AFP le prévisionniste Sébastien Léas.
Douze départements de la côte Atlantique (Vendée, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Haute-Vienne, Gironde, Landes, Dordogne, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques) sont en vigilance orange, ainsi que Paris et les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis), a annoncé Météo-France.
Pour l'instant, aucun record n'a été battu sur la France mais "cela sera à surveiller pour la journée de demain", note le prévisionniste.
Un épisode caniculaire se caractérise par des journées et des nuits chaudes pendant plus de deux jours d'affilée.
A Paris, les températures atteindront 34°C lundi, 35° mardi et mercredi, avec des nuits entre 20 et 21°. Un léger épisode de pollution a débuté dimanche en Ile-de-France et devrait se prolonger lundi.
A Angers (Maine-et-Loire), la température devrait atteindre 37° pour les trois prochains jours et au moins 20° pour la nuit. A Bordeaux (Gironde), également en vigilance orange, on sera sur des températures entre 36 et 38° la journée, pour 20 et 22° degrés la nuit.
"Seul 16 départements sont en vigilance orange pour la canicule mais la chaleur va concerner tout le monde", rappelle le prévisionniste ajoutant que "ce n'est pas exclu qu'il y ait, demain, une extension de la vigilance orange à d'autres départements".
Au niveau national, la journée la plus chaude sera celle de jeudi. A partir de vendredi, "une chaleur un petit peu plus viable" devrait atteindre la moitié nord de la France même si les températures resteront très élevées pour la saison. Il fera par contre toujours aussi chaud sur la moitiée sud.
A l'origine de ce phénomène, un anticyclone positionné entre le Benelux et l'Allemagne qui rejette les perturbations vers le nord de l'Europe. De plus, une masse d'air sèche et chaude venue d'Espagne et du Portugal, s'est engouffrée sur le pays.
La plateforme canicule mise en place par le ministère de la Santé, "accessible au 0800.06.66.66, permet d'obtenir des conseils pour se protéger et protéger son entourage, en particulier les plus fragiles", indique la direction générale de la Santé dans un communiqué.
L'appel est gratuit depuis un poste fixe en France de 09H00 à 19H00, précise-t-elle, soulignant que les autorités sanitaires "surveillent la situation heure par heure".
Le ministère prodigue "des conseils simples" pour "protéger sa santé, en particulier pour les personnes les plus à risques": "buvez régulièrement de l'eau", "rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps", "mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d'alcool", "évitez de sortir aux heures les plus chaudes", "maintenez votre logement frais", "pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à vos proches"...
Il insiste aussi "sur la nécessité d'éviter les efforts physiques pendant les vagues de chaleur, en particulier aux heures les plus chaudes de la journée".
Depuis le début du mois, le pays a déjà eu chaud à plusieurs reprises. Juin 2017 "sera probablement l'un des mois de juin les plus chauds", indique Sébastien Léas.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.