La langue ne ment pas
TRIBUNE - Une amie m’a dit, il n’y a pas longtemps, que j’étais égoïste, que je ne pensais pas aux autres, à ceux qui pouvaient avoir un Covid grave. Elle me connaît, sait le temps que je donne aux autres, à mes proches, à mes amis, aux inconnus, aux plus démunis. Elle sait que ma vie n’a été dirigée que vers cela, les autres. Parce que je refuse de participer à une expérimentation bancale, sans aucun fondement scientifique, ni sanitaire, tout cela n’existe plus, je deviens un égoïste. Les mots ont un sens. Et quand notre société en vient à ce point à dévoyer jusqu’à la définition des mots, c’est que nous entrons dans une ère obscure et dangereuse. Il est donc urgent de rallumer les Lumières : chers concitoyens, je vous implore d’aller par vous-mêmes chercher les informations à la source sur ces traitements que l’on souhaite nous imposer de force, réappropiez-vous des définitions précises des acceptions qui nous séparent, civisme, citoyenneté, égoïsme, expérimentation, dignité humaine.
C’est bien à mes concitoyens que s’adresse cet aparté que nos élites, nos premiers de cordée, Emmanuel Macron, Jean Castex, Olivier Véran, Gérard Larcher, les membre du Sénat et de l’Assemblée nationale, ceux du Conseil Constitutionnel et du Conseil d’État, les nombreux journalistes, main stream médias et intellectuels, les médecins et experts de plateaux télé, ne sauraient entendre. Cela anéantirait leurs prétentions vertueuses. C’est à dessein, chers concitoyens, qu’ils ont dévoyé la langue française, qu’ils ont labouré jusqu’aux définitions des mots qui fondent notre démocratie, notre vivre ensemble, nos droits fondamentaux et nos devoirs.
Chers concitoyens, pour ce recadrage linguistique autant que philosophique, nous nous focaliserons sur les discours de notre président, Jupiter, dont le verbiage est l’étalon dans les rédactions et autres salons mondains. En effet, dans le même temps, Emmanuel macron s’essaye à des discours à haute teneur philosophique apparente, tout en tentant de se justifier politiquement de ce qu’il sait être une atteinte à la dignité humaine, pour inciter à la vaccination, dit-il.
Ce mot, incitation, a été repris par nos plus hautes juridictions et nos plus hauts dignitaires de l’État. Les médias, les médecins, les experts et le reste du monde politique ne sont pas en reste, il s’agit donc ici d’incitation. Il est important donc de revenir à la définition, sensu stricto. Incitation : Action d'inciter, de pousser à faire quelque chose. Pousser à faire quelque chose, est-ce cela qu’a fait notre président ? Soyons plus précis. Inciter : Pousser vivement quelqu'un à quelque chose : publicité qui incite le client à acheter. Il s’agit donc d’amener, d’une manière plus ou moins insistante, quelqu’un à faire quelque chose. Mais, il ne s’agit pas de contraindre. Le mieux pour circonscrire l’acception, est de s’en référer aux synonymes retenus par le Larousse : appel - conseil - exhortation - inspiration - instigation - invitation - sollicitation - suggestion. Il s’agit donc bien d’amener, depuis la simple suggestion, jusqu’à l’exhortation.
Emmanuel Macron a décidé, le 12 julllet 2021, de rendre la vie impossible aux Français qui refusaient de se vacciner. Il s’agit ici d’imposer des contraintes et non des moindres : les Français travaillent dur, pour souvent un salaire minimum et les quelques petits plaisirs qu’ils peuvent s’offrir, comme aller boire un café au bar, leurs sont confisqués. On a même vu des personnes se faire refouler de centres commerciaux alors qu’elles allaient faire leurs courses de première nécessité. Certaines de ces personnes étaient des personnes âgées, à mobilité réduite, des femmes avec enfants, pour lesquelles il n’est pas toujours simple de trouver un autre lieu d’approvisionnement. On appelle cela de la contrainte.
Le mot qui semble adéquat est le mot extorsion. Extorsion de consentement. C’est le qualificatif. Ce sera la charge principale. Atteinte à la dignité humaine par extorsion de consentement pour une expérimentation sur l’humain, non fondée scientifiquement. Revenons toujours aux définitions. Extorsion : Infraction consistant à obtenir la remise de fonds, d'un bien quelconque, ou une signature, un engagement, une renonciation ou la révélation d'un secret, au moyen de violences, menaces ou contrainte. Comme vous pouvez l’apprécier, nous sommes bien là devant une extorsion. Une extorsion de consentement. Nous sommes bien là devant un viol de la constitution et de nos droits fondamentaux par un viol préalable de notre langue, la langue française, le socle de notre vivre ensemble, le socle de notre nation, car cette extorsion de consentement est une atteinte à la dignité humaine reconnue par tous les textes internationaux qui encadrent les expérimentations sur l’humain. Vous pourrez continuer à mégoter sur le terme expérimentation, les dernières découvertes sur la baisse importante de production des anticorps anti-Spike démontrent, par leur seule existence, le fait que nous sommes devant une expérimentation puisque les résultats ne sont pas reproductibles dans le temps, ce qui est le préalable à toute validation d’un protocole expérimental.
Je cite le porte-parole du gouvernement suite à la loi du passe sanitaire : « Il n’y pas d’obligation vaccinale, il y a incitation ». S’agit-il bien de la définition qui s’emploie pour une infirmière qui est mère célibataire avec trois enfants à nourrir, qui doit choisir entre se faire vacciner ou se retrouver sans emploi ? S’agit-il bien de la définition qui s’emploie pour une personne âgée à motricité réduite et au minimum vieillesse à qui l’on va refuser l’accès au centre commercial juste à côté de chez elle, où elle fait ses courses alimentaires ? Est-ce la définition qui s’emploie pour cet enfant de treize ans à qui on a promis après deux ans d’enfermement qu’ il pourrait aller faire son camp kayak avec ses amis ? Est-ce la définition qui s’emploie pour cette mère dont l’enfant est gravement malade et qui ne pourra pas l’accompagner à ses consultations et le voir durant ses hospitalisations si elle ne se vaccine pas ? Et pour ce fils qui aimerait accompagner sa mère, très âgée, hospitalisée, jusqu’au dernier souffle ?
Le président du Sénat, Gérard Larcher estime, lui-aussi, qu’il s’agit d’incitation, de clamer que le passeport vaccinal est « un bon levier ». Un bon Levier, là où se profile une matraque. Nous pourrions citer encore de nombreuses situations pour démontrer que nous sommes bien dans la contrainte. Il ne s’agit de rien d’autre que d’une extorsion de consentement dans toute ses acceptions, morale, philosophique, politique, juridique. Là aussi, il est intéressant de s’en référer aux synonymes retenus par Larousse pour extorquer :
barboter (familier) - carotter (familier) - dérober - escroquer - soustraire - soutirer - voler. Nous ne pouvons pas être plus à propos : Emmanuel Macron a soustrait le consentement libre et éclairé des Français en les carottant grâce à une escroquerie. Une autre acception du mot extorsion est chantage. Nous sommes là dedans, un mariage de chantage et d’escroquerie. Si tu ne fais pas ce que je dis, tu ne pourras plus vivre normalement, tu ne pourras plus boire ton café du matin avant le travail au bistrot du coin, tu ne pourras plus faire tes courses là où tu les as toujours faites, tu ne pourras plus amener ton enfant au parc d’attraction ou rendre visite à tes proches dans un état grave à l’hôpital. Pourquoi ce chantage, sur quel fondement ? C’est ici que cela confère à l’escroquerie : comme nous allons le voir, ce chantage, cet extorsion de consentement n’est fondé sur rien de scientifique, ni plus de sanitaire.
Emmanuel Macron démultiplie, comme pour se justifier, les envolées lyriques prétendument philosophique sur les droits et les devoirs, ce qu’est être citoyen, sur le civisme et la solidarité. De la même manière qu’il tente de fait mentir la langue, le contenu de son discours trahit ses dispositions autocratiques. Là encore, il détourne ce qui fonde notre Nation, les notions de citoyenneté, de droit, de devoir. Je cite : « Être citoyen, ce n’est pas demander toujours des droits supplémentaires, c’est veiller d’abord à tenir ses devoirs à l’égard de la Nation. » - Macron 17 août 2021. Outre le hors sujet, la définition du terme citoyen n’implique pas une hiérarchie entre droits et devoirs, les deux étant pleinement constitutifs de la citoyenneté, cette phrase est inquiétante pour le devenir des libertés publiques : est-il un droit supplémentaire que de disposer de son corps et ainsi de refuser de participer à une expérimentation médicale, de refuser de mettre en jeu son intégrité physique ? Est-il normal de considérer comme devoir envers la Nation de s’injecter un traitement à peine sorti des laboratoires ? Le fait de disposer de son corps est le préalable à toute vie commune dans un État de droit. Comment pourrions-nous accepter de vivre dans une Nation qui disposerait de nos corps quand bon lui semble ? Même lorsque l’on envoie les hommes se faire tuer au front, on a besoin de leur consentement, si l’on ne veut pas aller à la déroute. D’ailleurs, dans cette même conférence, Monsieur Macron ose cette référence à la résistance : « celles et ceux qui sont tombés ne se sont pas posé la question de leur droit, ils n’en avaient plus, ils n‘avaient que des devoirs pour reconquérir la liberté de la Nation ». Cette lecture de la résistance est là encore inquiétante tant sur la définition de l’exercice de la citoyenneté que sur la tentation autocratique de notre président. Les résistants se sont posé la question de leur droit en premier lieu : c’était leur droit de s’opposer au pouvoir en place qui fonda leur combat pour la liberté. Leur devoir envers la Nation reposait justement sur ce droit : Article 35 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. Cela semble trop complexe pour notre président, mais droits et devoirs ne s’opposent pas en démocratie, mieux, ils s’épousent, se querellent intelligemment dans un bel équilibre jusqu’à fusionner. Mon devoir envers la Nation est de la défendre jusqu’à lui offrir mon corps car elle défend mon droit de vivre libre. Inversement, mon droit de vivre libre repose sur mon devoir de la défendre. Droits et devoirs sont intimement entremêlés, les opposer dénote d’un simplisme surprenant pour un président de la République. C’est même confondant d’incohérence : les résistants s’opposèrent au pouvoir en place, estimant qu’il avait depuis le début du conflit fait les mauvais choix. Notre président saluait d’ailleurs il y a peu cette rébellion contre les états-majors et contre leurs choix. Il commémorait alors, l'une des plus belles défaites de l’histoire de France : la bataille de Montcornet livrée par le Général de Gaulle contre les troupes allemandes. Cette bataille héroïque verra de Gaulle outrepasser les ordres et dénoncer l'infamie des stratèges militaires plus courtisans que stratèges. Dans son discours, Emmanuel Macron « honorera le refus de la résignation et l’esprit de résolution et de résistance » dont le haut gradé avait fait preuve face à « l’esprit de défaite » de certains responsables militaires et politiques français. Ce qui permit à tous les résistants de s’opposer à ces états-majors, c’est leur droit à disposer de leur libre arbitre, de leur esprit critique et ainsi de remettre en cause les orientations prises par le Maréchal Pétain. À l’époque, la propagande gouvernementale se base sur le civisme, au-delà des convenances personnelles, qui devait se traduire par une absence de critique :
Loin de moi l’idée de comparer les deux périodes et les deux exécutifs, mais force est de constater que le discours est précisément le même, suivez-nous aveuglément sans poser de questions, sans critiques et en silence. Qu’en eût-il été si des voix, très largement minoritaires, ne s’étaient pas levées pour dénoncer l’imposture, combattre pour la France ?
Je suis citoyen. Je dispose de mon libre arbitre et j’exerce mon esprit critique pour le bien-être de ma Nation, en responsabilité. Mon esprit critique m’impose de constater que notre président de la République n’est guère plus judicieux dans ses choix que l’exécutif de l’époque : l’épidémie de Covid-19 représente pour la France une déroute : trentième en terme de mortalité sur 193 pays, parmi les pays riches les plus touchés et ce, malgré le plus d’argent dépensé au monde.
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Il semble que la critique quant à la gestion de l’épidémie par Emmanuel Macron et son exécutif soit plus que nécessaire. Il s’agit là d’un devoir envers la Nation devant cette déroute. Plus encore si on fait le bilan des bévues Jupitérienne depuis le début de cette épidémie :
- Un président qui explique que le virus n’a pas de passeport alors qu’il est évident pour un amateur peu doué que c’est par le flux de personnes, donc les frontières, que passent les épidémies. Il refusera donc de fermer ces frontières et n’a que mollement, depuis peu, daigné les contrôler sans trop de zèle.
- Un chef d’état-major, le ministre de la Santé, qui ment sur tout, données hospitalières, masques, confinement, couvre-feu, traitements et qui méprise systématiquement toute opposition.
- Des conseils scientifiques, institut Pasteur et Inserm, dont les modélisations toutes démenties par la réalité, promettent systématiquement l’apocalypse avec un millions cinq cents mille morts prévus depuis le début, ce qui ne semble avoir pour objectif de semer la peur et participer ainsi à ce régime de terreur imposé par notre dirigeant suprême depuis un an de demi. Faut-il rappeler que la France a été parmi les pays qui ont imposé le plus de mesures restrictives pour le résultat que l’on sait. Combien de décès provoqués par les confinements, les couvre-feux, la peur matraquée, les destins volés ?
S’opposer à la gestion de l’épidémie par Emmanuel Macron et son exécutif est un devoir. Et les mesures prises le 12 juillet dernier vouées à extorquer le consentement des Français à la vaccination, avec la complicité des plus hautes institutions, le Conseil d’État et la Cour constitutionnelle, rendent ce devoir urgent. Il est urgent que les Français remplissent leur devoir et s’opposent à ces lois scélérates qui représentent par leur promulgation un véritable coup d’État qui ébranle jusqu’à la légitimité de nos institutions. Ces hautes juridictions ont mis en péril la République en approuvant que soient bafoués nos droits fondamentaux pour une instrumentalisation électorale de l’épidémie par Emmanuel Macron. La République ne saura se relever de ce viol de la Constitution car il réduit le citoyen français à du bétail que l’on gère selon des stratégies sanitaires douteuses : les vaccins ne sont qu’un choix sanitaire dogmatique ne reposant sur rien de médical ou de scientifique et l’épidémie ne nécessite pas qu’une telle expérimentation sur l’humain ait lieu, encore moins sans consentement éclairé.
Car les citoyens que nous sommes entendent exercer leur libre arbitre en responsabilité et donc avec un esprit critique, quelles que soient la censure et la propagande qui nous sont imposées quotidiennement. Les citoyens que nous sommes, lisent, s’informent, décortiquent, et cela de manière rigoureuse et désintéressée. Les citoyens que nous sommes, n’ont rien contre les vaccins, un traitement comme un autre, mais savent que ce ne sont pas des vaccins mais des vecteurs de thérapie génique en cela qu’ils s’agit de véhicules pour livrer un message génétique à nos cellules, qui elles, produiront la molécule vaccinale. Les citoyens savent les limites et les risques, tout comme les promesses, de ces thérapies géniques. Les citoyens que nous sommes savent que la Covid-19 est, dans sa forme grave, une maladie inflammatoire peu immunisante d’autant plus qu’il s’agit d’un virus à ARN qui mute facilement, et que le vaccin n’est donc probablement pas la bonne stratégie thérapeutique. Les citoyens que nous sommes savent que ce virus tue peu avec 0,05 % de mortalité maximum et, dans la très grande majorité, des personnes fragiles qui succomberaient et succomberont à bien d’autres maladies, et qu’en rien l’immunisation de tous ne les sauvera. Les citoyens que nous sommes affirment cela depuis le début sans qu’une seule oreille leur soit prêtée, sans qu’aucune réponse scientifique ne leur ait été opposée. Et les citoyens que nous sommes voient la réalité leur donner raison : les pays les plus vaccinés, Israël, Malte, L’islande, le Royaume-Unis connaissent une vague épidémique plus violente qu’il y a un an à la même époque. Israël a dépassé aujourd’hui les 55 décès en 24 heures, ce qui est significativement plus important que le maximum de décès observés lors de la vague de l’été 2020, alors que la prise en charge était moins bonne. Israël a très largement vacciné sa population, notamment les plus fragiles. Même le New York Times, totalement dévoué à la campagne de vaccination depuis le début, en vient à douter de l’efficacité des vaccins :
"Israel, Once the Model for Beating Covid, Faces New Surge of Infections" (New York Times)
Quelles qu’en soient les raisons, il est factuel et de plus en plus reconnu que la vaccination de masse pour atteindre l’immunité collective était une bêtise. Ces données émergent depuis le début de l’été, bien avant l’allocution martiale de Monsieur Emmanuel Macron du 12 juillet. Notre président les ignorait-il ? Le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’État aussi ? Était-ce d’ailleurs le rôle de nos plus hautes institutions de faire reposer leurs décisions sur la prétendue efficacité des vaccins fondée avant tout sur du Marketing ?
Car là encore, les mots ont un sens. Les faire mentir comme on fait mentir les données, trahit l’intentionnalité de celui qui les prononce. Le marketing n’est pas de la science. C’est d’ailleurs bien le mensonge fondamental dans cette stratégie qui a vu notre président de la République remettre notre sécurité sanitaire et nos liberté fondamentales entre les mains de quelques intérêts privés qui, en lieu et place de sciences médicales, ne font rien d’autre que du Lobbying : il suffit pour s’en convaincre d’analyser les différents traitements dont l’étude a été soutenue par le gouvernement. Du remdesivir, en passant pas l’essai Discovery et le Bamlanivimab, des labotoires Lily dirigés par un proche d’Emmanuel Macron, tous les choix thérapeutiques ont été le résultat d’un lobbying intense qui n’a rien à voir avec la médecine, la sécurité sanitaire et la protection des Français. Il suffit de voir les résultats qui fricotent avec le néant, résultats qui étaient très largement prévisibles au regard des molécules testées.
C’est dans cette perspective marketing que notre président de la République, à l’image de mon amie, nous traite d’égoïstes. Ultime imposture. Nous traiter d’égoïstes alors que pour la peur irrationnelle d’une minorité hypochondriaque, nous avons accepté d’être privés de nos libertés durant un an et demi, de nous défigurer, de priver nos enfants de leur enfance, d’enfermer nos vieux, nous avons accepté des attestations absurdes et des mesures inutiles. Qui est l’égoïste ? Ne serait-ce pas celui qui exige que l’on cesse de vivre pour ne pas qu’ils prennent le risque infime de mourir et qui souhaite nous imposer un traitement alors que nous avons l’intime conviction qu’il est dangereux et ne sert à rien ? Ne serait-ce pas tous ces nouveaux inquisiteurs qui souhaitent que l’on donne son statut sérologique pour aller boire un café ? Est-ce être égoïste que de s’assurer, bénévolement, que le traitement que l’on inocule à tous ces concitoyens, par millions, soit efficace et non nocif ? N’est-ce pas à contrario, égoïste, de ne pas vérifier ces éléments, par paresse, manque de temps ou désinvolture, s’en remettant à une démarche marketing qui n’a rien de scientifique ? Notre président d’affirmer, pour justifier la passe sanitaire sous l’égide de la liberté des uns s’arrêtant là où commence celle des autres, qu’il est de la liberté des vaccinés de ne pas être contaminés. Nous sommes bien d’accord. Et c’est sur ce postulat que devraient reposer nos raisonnements : il est de la liberté de chacun d’avoir peur ou non du virus et donc de la liberté de chacun de s’isoler et de prendre toutes les mesures pour gérer sa peur. Nous sommes des millions à n’avoir aucune peur de ce virus. La liberté des apeurés s’arrête là où commence celle des autres. Et celle des autres commence par leur droit à disposer de leur corps, à aller et venir, à travailler, entreprendre, jouir de la vie. Lorsque nous faisons le choix de la désinvolture vis à vis de ce virus, nous ne contraignons personne à nous côtoyer, de nombreux gestes barrières, masques, distanciation, gel hydroalcoolique, existent, et nous ne sommes pour rien dans l’abus de pouvoir devenu normal, dont le gouvernement use pour nous confiner. C’est votre peur qui justifie cet abus de pouvoir. C’est votre liberté de refuser cet abus de pouvoir. N’attentez-pas à nos libertés fondamentales car, vous avez de manière concomitante, peur d’un virus et peur de la répression. Pour vivre libre, il faut savoir affronter ses peurs, c’est ce qu’ont fait nos aïeux pour que nous soyons encore une nation. Si demain, Emmanuel Macron vous exhortait à aller vous faire abattre au front pour un résultat qu’il savait être une boucherie, et une défaite assurée, accepteriez-vous que l’on vous traite d’égoïstes car vous refuserez d’aller servir de détonateur à un champ de mines ? Le vaccin n’arrêtera pas le virus, pas plus que les confinements, les couvre-feux et les masques ne l’ont arrêté. La seule chose à laquelle il pourrait aboutir, c’est encore plus de morts. Nous avons l’intime conviction de cela. Nous avons pris le maquis contre cette vaccination et contre toutes les mesures liberticides, confinement, couvre-feu, attestations, passe sanitaire, masques obligatoires. Rejoignez-nous, soyez citoyens, faites preuve de civisme et de solidarité, affrontez cette peur irrationnelle et non fondée. Remplissez votre devoir, retrouvez vos droits.
La langue ne ment pas. En faisant mentir les mots, notre président de la République trahit son intentionnalité : se servir de cette crise pour s’imposer en père de la Nation. Ces mesures n’ont qu’une vocation : le culte de la personnalité. Macron, l’homme courageux qui aura imposé la vaccination contre les obscurantismes. Pour cela, notre président, en plus de dévoyer la langue française, tord la réalité pour la faire correspondre à cette propagande. À cette fin, plutôt que de répondre aux oppositions légitimes de ses administrés, ils les châtient et décide de faire de la vie des opposants un cauchemar pour mieux les désigner à la vindicte. Ne pas se vacciner, c’est manquer de civisme, de solidarité, c’est ne pas être citoyen, c’est être obscurantiste. Le langage ne ment pas et cette rhétorique n’est rien d’autre qu’une déclaration de guerre contre une partie importante de la population française, si l’on se fie au taux de vaccinés avant que cette extorsion de consentement ne soit mise en œuvre. Il est caustique de se dire que le président qui prétend lutter contre les séparatismes vient de scinder définitivement la France en deux : ceux qui croirons au narratif officiel de la gestion de la Covid-19 et à une efficacité quelconque de ces vaccins dans la lutte contre l’épidémie, et les autres, bien plus nombreux, qui, à différents degrés, savent les nombreux mensonges qui ont été continuellement distillés par Emmanuel Macron et son exécutif. Ce séparatisme là, Emmanuel Macron, vous en êtes l’incarnation. Et c’est là une grave erreur stratégique : la science n’est pas un exercice d’interprétation personnelle perpétuel, elle repose sur des faits, sur la réalité. Le temps dira la réalité. Le temps dira la vérité. Il a déjà commencé et elle ne correspond pas du tout à vos propos sur la vaccination. Les Français ne vont pas tarder à s’en rendre compte. Il s’agit donc pour vous d’une course contre la vérité. Et comme on vaccine plus vite que vous ne mentez, même si vous vous défendez très bien sur ce plan, cela risque d’être un peu court pour le printemps électoral.
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