Le conflit russo-ukrainien : un plan bien huilé ? La bascule post Maïdan amène à un conflit inévitable

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Thierry Laurent Pellet pour France-Soir
Publié le 11 avril 2024 - 15:30
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guerre
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France-Soir
Le conflit russo-ukrainien : un plan globaliste bien huilé ? Partie II
France-Soir

Cette longue analyse est articulée en deux parties dont la première a été publiée hier. Dans la seconde, l'auteur, Thierry Laurent Pellet propose une analyse sur la bascule fasciste post Maïdan qui amène à un confit inévitable.

Partie II


La mascarade électorale post Maïdan qui en découle ne comprend pas le vote des régions qui s’opposent à cette prise de pouvoir illégale, mais Kiev veut leurs allégeances ! Il y a de quoi en rire. Une sorte de mariage forcé avec viol consentant. On nage dans le wokisme le plus total ! Tu ne veux pas ? On s’en fout ! Un sacré cailloux noir, “blackrock”, dans la chaussure de l’Union européenne, n'est-ce pas ?

Fin avril 2014, Turchinov fait envoyer l’armée pour mater la rébellion dans l’est, cela se passe très mal, un premier accord non respecté est signé Minsk I. Puis Kiev se fait laminer par les mineurs qui ont pris les armes, avec un support sous couvert de la Russie. Le 18 février 2015, le chaudron de Debaltseve marque une cuisante défaite pour Kiev, le conflit est gelé par les accords de Minsk II dont la date de butée est le 31 décembre de la même année…

Le conflit est alors marqué par une “congélation” des relations entre les USA sous Trump et Porochenko.  Ce froid prend forme après divulgation du transfert de technologie des sociétés Uzhmash et Uzhnoy de Dniepropetrovsk grâce à Kolomoisky (encore lui) vers la Corée du Nord pour leur permettre d’avancer leur programme de fabrication de missile ICBM mettant la sécurité des USA à risque dans le Pacifique. Ce “partenariat” opportuniste de circonstances n’est qu’une conséquence de la rupture de contrat de l’armée Russe avec ces sociétés parce que la confiance est rompue. Malheureusement, dans le domaine militaire, on ne plaisante pas avec cela. On a les partenaires que l’on mérite, et quand on connait la mentalité ukrainienne, on ne peut pas s’étonner.

“Escarmouche” après “escarmouche” dans le Donbass, les années passent, la CIA met en place son programme de reformatage de l’éducation nationale, Azov met en place des camps d'entraînement de la jeunesse calqué sur un format qui n’est pas sans rappeler les jeunesses Hitlériennes dans toutes les villes principales. L’opposition politico-journalistique est muselée, soit par la torture, soit par les meurtres, le SBU devient une antenne de la CIA et une police politique infiltrée par les groupes d’extrême droite bandéristes excellent dans leur rôle de Gestapo, l’Oncle Adolf doit être sacrément fier de sa progéniture. Mais ils vont si loin que cela commence à se voir. Alors, sous le gouvernement Trump, le Sénat américain les déclare comme “terroristes”. Sans omettre de noter les instructeurs toute catégorie de l’OTAN venant former et entraîner les nouvelles têtes blondes aux yeux bleus.

Il va sans dire que pendant la période post Maïdan l’organisation de charter de sacs de billets bleu va bon train. Et j’ai pu assister au meeting entre le numéro 2 de l'EIB et le directeur des projets des infrastructures, je tais les noms pour des raisons évidentes. Les sacs disparaissent dans des projets fumeux comme le revamping des voies de chemin de fer pour supporter le channel centre europe de support de la Belt & Road initiative financée à raison de 48 €M par l’EIB (European Investment Bank). Il a fini en “go fast” de Porsche Cayenne à Kiev, puisque le ministre des Transports Omilian avait décidé de la rupture des chemins de fer entre Moscou et Kiev. N’est-il pas surprenant de voir le PIB de l’Ukraine en 2021 passer au-dessus du niveau pré Maïdan alors que les régions les plus riches ne participent plus à l’économie ?

La période covid marque un tournant majeur qui mettra en évidence les vrais acteurs de la crise. L’électorat de Trump, c’est la classe moyenne américaine qui peine à joindre les deux bouts. Il rapatrie les jobs aux USA à grand coup de taxes douanières, incitant fermement les gros industriels à “rentrer au pays”. Il devient un véritable obstacle pour les globalistes. L’Amérique ne pouvant pas se permettre un autre scandale JFK, alors quoi de plus simple que de lui coller sur le dos une pandémie pendant laquelle un million d’Américains seraient morts ! On peut donc y voir plusieurs raisons pour à la “libération sans caution” de ce virus :

  • La mise sous tutelle psychologique des populations mondiales (psyops)
  • L’élimination de Trump du paysage politique,
  • Destruction de la Belt & Road initiative par arrêt de la chaine d’approvisionnement (supply chain),
  • Mise en place du plan globaliste en accéléré (contrôle de la mobilité, instauration d’un passeport vaccinal mondial, et l’ultime mécanisme de contrôle de masse : les Central Bank Digital Currencies ou CBDC).

En résumé, l’agenda 2030 tant adulé par le Word Economic Forum, le WEF : “The great reset”, ou “grande réinitialisation”.

Un but en voie d’achèvement grâce à un plan dont les phases sont bien définies. Le think tank du Rand Institute conseiller de la NSA (national security agency) et de la CIA met en place une stratégie pour littéralement “affaiblir et tuer l’économie Européenne” en réinitialisant des tensions entre la Russie et l’Ukraine :

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Relancer le conflit a été chose très simple puisqu’il a suffi de pousser Kiev à regrouper troupes et matériel à la frontière du Donbass, à la joie des oligarques voyant une opportunité de récupérer leurs robinets à devises étrangères. Pendant les trois mois qui précédent le 24 février 2022, le Kremlin est au courant de ces activités, et ce ne sont pas les cascades d’Emmanuel Macron par médias interposés qui stopperont la décision de Vladimir Poutine d’intervenir. 
De plus, d’un point de vue politique interne, la Douma avait demandé la reconnaissance des républiques du Donbass, tout simplement lié au fait de la caducité des accords de Minsk II, depuis le 31 décembre 2015. Kiev n'a-t-il jamais eu l’intention de les respecter ? En signant la reconnaissance, la Russie s’engageait à les protéger, cela devenait contractuel. Le conflit était donc inévitable - cela ayant été programmé de longue date. D’ailleurs, dans le document du Rand Institute, daté d’octobre 2021, le premier pack de sanctions est déjà prêt à l’emploi et tombe immédiatement après le 24 février 2022 ! 

La Russie, dont le passé “guerre froide” lui permis pendant cinquante ans de s’équiper militairement, s’était tout autant préparée au niveau économique, système bancaire Mir, partenariat avec l’Asie, l’Amérique du Sud, l’Afrique. Quant aux Européens, bien naïfs à ce jeu, ils se sont retrouvés en situation d’échec, comme roulés dans la farine. D’entêtement en entêtement, l'UE est entrée dans une spirale infernale qui ne mènera que dans une voie : celle de la destruction totale de l’Ukraine et de son peuple. Une simple visite du cimetière dans chaque ville suffit pour vous glacer le sang. Même le canal 1+1 ukrainien en parle en novembre 2023, ce serait 1.2 million d’hommes morts ou blessés, chiffre à valider bien sûr. De petits managers régionaux de banques, issues des Young Global Leaders du WEF, alignés en ordre de bataille, allant à l’encontre des intérêts de leur propre pays (en sont-ils vraiment les citoyens ?), ne font pas des hommes d'État responsables, capables de comprendre les véritables enjeux de ce monde, et les équilibres à mettre en place, afin que les ressources soient accessibles à tous, de manière rationnelle et équitable.

La Russie paraît avoir réussi à fédérer, avec la Chine, 85% de la population de la planète, alors que les petits coqs guerriers sans envergure, rêvant de champs de bataille jonchés de tambours "de machine à laver", pensent toujours qu’elle est isolée, son PIB est passé de la douzième à la cinquième place mondiale. Son économie est florissante, les BRICS se sont renforcés de manière significative en regroupant tous les producteurs de matières premières énergétiques, allant jusqu’à intégrer, contre toutes attentes des occidentaux, l’Iran et l’Arabie Saoudite. Mais pire, la dette américaine n’est plus soutenue, son taux directeur est passé à 5%, les États-Unis sont endettés jusqu’au cou, et le mur de la dette des investissements de l’immobilier commercial (1,8 $ trilliards) frappera d'ici la fin de l'année entre octobre et novembre 2024.   

La grenouille psychotique et mégalomaniaque du WEF et son projet totalement “fou de gouvernance mondiale unique”, a voulu se faire plus grosse que l'ours russe déguisé en bœuf (aurait dit Jean de la Fontaine) de par sa volonté d’imposer un modèle de société féodale, à caractère “Wokommuniste” avec la bénédiction d’une presse globalisée occidentale, qui n’a pas joué son rôle de modération. Ce modèle déviant est rejeté en MASSE. Le scandale vaccin frappe à la porte, les fourbes criminels sont démasqués et ne peuvent plus se cacher. Tétanisés à l’idée de voir Donald Trump revenir à la Maison-Blanche, car cette fois-ci, il utilisera le napalm politico-médiatique et juridique pour assainir le marécage globaliste. 

Ceux qui tirent les ficelles risquent bien de tout faire pour l’en empêcher. Jusqu’où iront-ils ? Faire subir à Trump le sort de JFK, ou déclencher l’impensable : un conflit mondial généralisé ?

 

L'auteur de cette tribune en deux parties, Thierry Laurent Pellet, est un serial entrepreneur reconverti à la géopolitique ayant vécu une décade aux États-Unis et une en Ukraine. Auteur de “Ukraine, Entrepreneur Espion”, il présente sa vision des faits tels qu’il les a vécus qui ne correspondent pas toujours à celle que bien des médias tentent de vous les faire percevoir. Cette crise géopolitique majeure requiert des connaissances approfondies de l’histoire de l’Europe, mais aussi une compréhension plus holistique du monde, des mécanismes économiques intrinsèques et des forces en présence. Homme de réseaux internationaux, son expertise et son intégrité sont reconnus dans de nombreux cercles dont des militaires. @GlobalGeopol.

Schématisation du plan globaliste

Pixabay, France-Soir

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