Quel est le véritable virus pour l'homme ?
La situation actuelle nous incite à approfondir, avec méthode, la compréhension de l'histoire de l’Homme, de sa nature, et de son environnement. Nous allons développer dans ce texte une suite logique de concepts afin de vous proposer une réponse à la question suivante : quel est le véritable virus pour l'homme ?
Les reliefs terrestre et leurs conséquences : Au cours de la sédentarisation des hommes, les tribus ont été divisées géographiquement par les spécificités du relief terrestre. La géomorphologie de notre planète a créé naturellement de nombreuses spécificités locales : par exemple, une chaîne de montagne induit nombre de caractéristiques différentes : les versants, l’altitude, l’orientation, l’ensoleillement, les vents… Idem pour les fleuves, les océans, etc ...
Ces caractéristiques locales ont créé des différences importantes entre les tribus : un savoir spécifique sur la faune et la flore, un mode de vie. La transmission de ce savoir, ainsi que le partage de la nourriture et des objets étaient inconditionnels au sein du groupe, car nécessaires à sa survie. Ces spécificités étaient différentes selon la localité des groupes, c’est ainsi qu’entre chaque tribu “l’autre est un autre, et non un autre moi-même”.
La division était originellement présente entre chaque tribu.
L’échange conditionnel et la rivalité : Dans un premier temps, la rencontre entre ces tribus et leurs spécificités locales fut conflictuelle, par leurs différences, comme vu ci-dessus.
Ensuite, elles se sont mises à échanger sous forme conditionnelle, avec méfiance et rivalité, objets et nourriture: ce sont les premiers trocs.
Ce processus d'échange conditionnel, externe à la tribu, s’est répercuté au sein même du groupe. Au fil du temps, il est devenu partie intégrante de la vie des hommes, avec la méfiance et la rivalité qui lui sont intimement liées. Le troc est ainsi devenu la norme au sein même du clan, comme à l'extérieur.
L'argent : Le troc est à l’origine de l'argent. Il a été créé afin de faciliter et d'équitabiliser ces échanges conditionnels. Puisque l'argent nous offre les moyens d'accéder aux biens, donc à une certaine émancipation, il est normal et inévitable qu’il s’accumule, se multiplie et qu’il prenne autant de place dans nos vies.
L’accroissement de tout : Dans le cadre de l'économie, la production d'une usine ne peut répondre uniquement au besoin humain nécessaire, mais bel et bien au besoin rentable de sa continuité novatrice. En conséquence, une entreprise doit générer constamment du profit pour pouvoir innover, ce qui induit une croissance permanente inévitable sur une planète aux ressources limitées.
L’innovation est un processus naturel d’évolution du groupe et de l’amélioration de ses conditions de vie. L’économie a progressivement adopté cette même nécessité pour son propre développement, et de moins en moins au service du groupe.
L’économie a pénétré le cœur même du système novateur pour elle-même.
Progressivement, cette innovation s’est mise au service de la rentabilité, et non plus au service de l’humain. Elle génère donc une production exacerbée de marchandise.
L’Or, désolidarisé du dollar dans les années 1970, a finalisé le processus de déconnexion avec le tangible : l’économie s’est séparée définitivement du dernier lien au réel et est devenue, dès lors, totalement autonome.
Alors que nous sommes prêts à coloniser l'espace, des enfants meurent encore de faim tous les jours : n’y a-t-il pas là une contradiction ? Un non sens ?
La compétition : La compétition est la conséquence de l'innovation, car elle permet un dépassement constant des retours d'expérience. Elle produit une amélioration continue nécessaire au développement d'une entreprise. Celle-ci progresse donc inlassablement dans l'avancée technologique permanente et rend obsolète les productions précédentes, cela même dans le cadre d'un “enverdissement” écologique (Cette obsolescence peut aussi être programmée).
La marchandisation de tout : Notre société induit une production massive de marchandise. C’est maintenant au tour de l'homme de se marchandiser, jusqu'à en perdre son humanité. La nature étant déjà devenue la marchandise par excellence, tout est désormais appropriable sans aucune limite. Les exemples sont nombreux et cela touche tous les domaines, le business est partout. (voir les liens en fin de l'article).
La division : Qui n'a jamais entendu l'expression “Diviser pour mieux régner” ? Malgré les apparences, la division (qui résulte de l’échange conditionnel et donc de la rupture entre deux clans) est le cœur du fonctionnement de l'économie. Celle-ci se matérialise en une forme pyramidale où ceux qui ont l'argent ont du pouvoir, et ceux qui n’en ont pas le subissent.
L'argent n'est donc pas qu'un objet mais aussi et surtout un rapport social basé sur une rupture, une division. Nous pouvons observer cette division à petite échelle par les rapports de donnant-donnant conditionnels, puis à grande échelle avec le riche et le pauvre, le complotiste et l'anti complotiste, dans la politique de l'extrême gauche à l'extrême droite. On la retrouve aussi dans la guerre nécessaire à la survie de l'économie, avec l'idée d'un gentil et d'un méchant, puis dans toutes autres activités compétitives avec un gagnant et un perdant nécessaires au besoin de l'innovation constante.
Et si ce n’était pas l’homme le problème ?
Le cosmos est un tout, une perfection en mouvement. Il produit par essence l'unification, l'union, la complémentarité. Serions-nous au point de l'histoire de l'humanité où cette division se matérialise à l'extrême afin que nous conscientisions celle-ci ? La division n'est pas une tendance cosmique.
Serait-ce pour cela que la conscience cherche toujours la raison profonde de l'inégalité ? de ce qui n'est pas juste ?
Nous sommes face à tellement de bouleversements qu'il est important de se poser les bonnes questions sur l'origine de tout cela. L'homme est-il véritablement un loup pour l'homme ?
Ne serait-il pas le moment de comprendre que l'homme n'est pas l'origine de la problématique mais en est la victime, puisque l’origine de cette rupture est la spécificité géomorphologique de notre planète. Il est grand temps de retrouver notre cohésion d'humanité.
Se situer, avec humilité, en pensée d'amour de l'être, plutôt qu’en pensée de haine de l'autre permet de percevoir la logique qui définit que le seul virus détruisant massivement la nature et l’homme :
C'est l'argent (l'économie), qui entretient, par essence, le manque de confiance en l’autre.
Liens :
ACHÈTE TA FEMME (Cambodge) - L'Effet Papillon
ADOPTE UN MILLIARDAIRE (Chine) - L'Effet Papillon
États-Unis : Ruinés par bébé - L’Effet Papillon
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