Emmanuel Macron : pour Claude Bartolone, l'ancien ministre de l'Economie a la "responsabilité" de participer à la primaire
Participera, participera pas? Si le plateau des candidats à la primaire de la droite est maintenant connu, celui de la gauche reste encore énigmatique. Le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS) a appelé à "un engagement de tous de participer à la primaire, de Mélenchon à Macron". Si Jean-Luc Mélenchon a déjà annoncé qu'il n'en serait pas, la déclaration vise surtout Emmanuel Macron. L’ancien ministre de l’Economie qui a démissionné du gouvernement le 30 août dernier est fortement pressenti de vouloir présenter une candidature à la présidentielle de 2017, sans l’avoir confirmé, et sans que l’on sache s’il veut passer par la case primaire.
Claude Bartolone, un proche de François Hollande, a donc lancé un investissement plus précis à l’ancie ministre, dont une candidature indépendante du PS pourrait compromettre les chances de la gauche de se retrouver au second tour. "S'il a des idées et des propositions, qu'il aille à la primaire!" rappelant "la responsabilité qui est la sienne", et assurant que "rien ne serait pire pour lui que d'apparaître comme celui qui aurait fait perdre la gauche. Je lui dis: attention! Il pourrait prendre une dangereuse responsabilité historique..." Rien de moins.
Claude Bartolone veut encore croire aux chances de victoire du président sortant, même si ce dernier n’a toujours pas fait acte de candidature (il annoncera ses intentions en décembre). Il affiche même son optimisme: "Jusqu'à présent, le président Hollande était comparé au candidat Hollande. Là, avec la primaire de la droite, on va de plus en plus le comparer aux projets des droites", ce qui pourrait permettre de le distinguer clairement sur l’échiquier politique. A condition bien sûr qu’une candidature alternative de la gauche gouvernementale ne vienne pas brouiller le message…
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.