Jean-Yves Le Drian : "il n'y a pas rupture entre la menace extérieure et la menace intérieure"
Déploiement de 10.500 soldats sur les sites sensibles en France
"La menace est très élevée et c'est pour cette raison que le président de la République a décidé de mettre en œuvre le contrat opérationnel de protection du territoire qui aboutit au déploiement de plus de 10.000 militaires pour protéger les lieux sensibles de France".
"Aujourd'hui, il n'y pas de rupture entre la menace extérieure et la menace intérieure. C'est une opération militaire commandée par le chef d'état-major des armées".
"Le 11 janvier 2015 c'est l'élan du peuple de France et cette manifestation énorme de confiance collective, et le 11 janvier 2013 c'était le début de l'opération au Mali. (...) Il y a un lien. C'est le même ennemi. Ce sont les groupes terroristes. Ceux qui veulent toucher à nos libertés. Pour nos armées, c'est le même combat".
"Demain nous serons 10.500 sur tous les sites sensibles de France".
Retour du service militaire
"Je ne suis pas sûr que ça corresponde à la menace d'aujourd'hui. Nous avons fait le choix d'une armée professionnelle et on voit bien, face aux risques que nous rencontrons, qu'il faut une armée professionnelle".
"Mais il est souhaitable de renforcer le service civique. Il est aussi souhaitable de nous interroger sur la place des réserves. Aujourd'hui, il y a un nombre significatif de réservistes qui sont mobilisés régulièrement pour des phases d'entraînement. Il importe de rendre plus attractives ces réserves".
Vigilance sur les sites sensibles
"Un site sensible est un site qui pourrait faire l'objet d'une attaque par un groupe terroriste. Par exemple une mosquée, une synagogue, une école juive, un site militaire, un lieu public particulier".
"Les forces armées sont en train d'identifier les lieux les plus sensibles qui ont été repérés".
Une soixantaine d'agressions en quelques jours contre des musulmans
"Nous sommes aussi vigilants sur la protection des lieux fréquentés par les musulmans que par la protection de lieux fréquentés par les populations juives".
"C'est le même sujet".
Prolongation des actions militaires en Irak
"L'article 35 de la Constitution prévoit qu'il y ait un vote. Ce vote a lieu aujourd'hui. Je souhaite que l'ensemble des partis politiques puissent approuver les orientations qui ont été prises".
"En Irak, nous avons affaire à une armée terroriste. Il faut donc enrayer cette offensive du prétendu Etat Islamique. C'est la raison pour laquelle nous sommes membre de la coalition".
"Sur l'Irak et la Syrie, notre volonté c'est d'abord d'enrayer la progression. Ensuite c'est de former les forces qui seront a même de reconquérir le territoire. Et que ces forces puissent reconquérir le territoire perdu".
"Cette orientation supposera du temps. Nous sommes en Syrie. Nous aidons l'armée syrienne libre et nous l'équipons pour qu'elle puisse conquérir ce territoire".
Piratage par l'Etat islamique d'un compte Twitter de l'armée américaine
"La cyberguerre est la guerre de demain. Elle commence déjà aujourd'hui. Demain, il y aura une quatrième armée. Demain il y aura des cybersoldats".
"Nous sommes en situation de pouvoir répondre. La France est au rendez-vous".
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