Sarkozy tacle Hollande et vante l'"autorité" sur Europe 1 : ses principales déclarations
La grève à la SNCF, comment en sortir?
"Cette grève est un scandale, les Français ont été durement éprouvés par les inondations et attendent avec l'impatience l'Euro. Et voilà que la CGT bloque le pays pour des revendications corporatistes (...) La réforme de Guillaume Pepy est une bonne réforme qui veut faire travailler les cheminots 35 heures".
"On sacrifie la SNCF, comme le pouvoir est faible, il cède. Il y avait une réforme conduite depuis deux ans par le président de la SNCF qui va être jetée afin de faire passer la loi El Khomri dans laquelle il n'y a rien".
"François Hollande paye le prix du mensonge. Mettez vous à la place des gens de la CGT, ils ont appelés à voter François Hollande, ils ont le sentiment d'avoir été bernés, trompés".
"Dans dix mois, il y aura un rendez-vous essentiel qui est celui de l'alternance. Il faut tout dire avant pour tout faire après. Il faut dire la vérité sur ce qu'on va faire et ne pas faire".
"Il faut supprimer le monopole de présentation au premier tour des élections professionnelles pour les représentants syndicaux (...) je propose qu'on mette un terme à cette anomalie pour avoir de vrais représentants et pas des apparatchiks d'organisations qui ont des ambitions politiques (...) Je cherche que dans les entreprises, les délégués syndicaux ne puissent plus être nommés mais qu'ils soient élus (...) Je souhaite qu'on puisse faire un référendum qui demande l'avis des salariés (...) Ce sont toujours des minorités qui bloquent".
"Pour la situation d'aujourd'hui, il faut réquisitionner chaque fois que c'est bloqué (...) Sur la SNCF, j'ai fait voter le service minimum dans les transports en commun (...) Je souhaite que le service minimum soit élargi aux transports aériens et à tout ce qui est stratégique comme les dépôts de carburants.
"Quand il y a des étrangers en situation irrégulière qui campent sur les trottoirs de Paris on ne dit rien, il y a une perte d'autorité"
"Dans la loi El Khomri, il n'y a plus rien (...). L'article 2 est un article positif, pour le reste cela ne résoudra aucun des problèmes de la rigidité du code du travail (...) On verra ce qui sortira du Sénat, il va décider d'amender le texte, il ressortira différent et ira à l'Assemblée, on verra ce que le gouvernement en ressort".
Pour la première fois depuis 2011, le chômage a baissé pour deux mois de suite, est-ce que ça va mieux?
"C'est un mensonge de plus. Vous parlez de quelle catégorie de chômage?"
"Sur l'ensemble du quinquennat, la France a fait en terme de chômage et de déficit infiniment moins bien que l'ensemble des pays européens. Pendant l'ensemble de mon quinquennat, on a fait mieux que l'ensemble des pays européens".
"En catégorie A, il y a 650.000 chômeurs de plus depuis que François Hollande est arrivé (...). Il y a plus d'un millions de chômeurs depuis qu'il est là".
"Comment voulez-vous que ça aille mieux? Nous sommes le seul pays d'Europe qui accroit les impôts et la rigidité du droit social pour les entreprises".
"Chaque jour Manuel Valls annonce de nouvelles dépenses, il arrose une catégorie particulière pour les acheter en vue du rendez-vous présidentiel".
"Nous, nous dirons aux entreprises qui veulent rester aux 35 heures qu'elles peuvent le rester. Les autres peuvent décider à quel moment commencent les heures supplémentaires dans leurs entreprises, ce sera la liberté décidée par les chefs d'entreprises et les salariés".
L'Euro et les fans zones
"D'un côté on nous explique qu'il faut prolonger l'Etat d'urgence, de l'autre côté on nous annonce qu'on va faire des fans zone avec 92.000 personnes sous la tour Eiffel. On a mieux à faire que de maintenir les policiers là-bas. Je suis pour l'organisation de l'Euro et son maintient, je suis sûr que tout va bien se passer, je l'espère de tout mon coeur, mais les policiers et les gendarmes sont fatigués, on en a besoin pour protéger les Français. Pour le reste il faut faire confiance aux autorités de notre pays. Si on est en Etat d'urgence, je ne comprends pas comment on peut bloquer la place République, comment la CGT peut bloquer Rungis... A moins que l'Etat d'urgence ce soit une opération marketing".
Les déclarations de Benzema qui n'a pas été sélectionné pour jouer l'Euro
"Je trouve injuste de le mettre au même niveau que Jamel Debouze ou Cantonna. Benzema est déçu, Cantonna, il aurait mieux fait de se taire, encore une fois".
"Le procès qui a été fait à Monsieur Deschamps est un procès scandaleux (...) quand on communautarise tout on a ce résultat là, on ne parle plus aux Français, on parle à des communautés, c'est insupportable. Dire qu'ils n'ont pas été sélectionnés en fonction leur origine, je trouve que c'est profondément injuste et choquant".
Anne Hidalgo veut créer un camp humanitaire à Paris
"Les maires se trouvent abandonnés par l'Etat. l'Europe est en train de devenir une passoire et les maires se retrouvent avec une situation humanitaire à gérer (...). Qu'est-ce qu'on attend pour changer Schengen? La question n'est pas le camp de réfugiés d'Anne Hidalgo, la question c'est le contrôle des frontière (...). Quand vous créez un camp, vous créez un appel d'air, ce n'est pas la solution même si je peux comprendre la décision des maires abandonnés par l'Etat (...). Les étrangers on ne les accueille même pas, on les laisse passer, c'est un nouvelle preuve du manque d'autorité".
Avec les grèves, le gouvernement fait preuve de résistance?
"Au contraire. Il lâche tout, chaque jour un nouveau chèque pour la loi El Khomri dans laquelle il n'y a rien. C'est la double peine. Vous trouvez ça normal le recul sur la SNCF?"
"Gouverner c'est difficile, il faut résister. Voulez-vous me citer une fois où nous avons reculé dans la rue? Il y a un moment où quand le gouvernement est élu légitimement, il doit aller au bout de son travail".
Le programme de LR sera communiqué le 2 juillet. Celui de Nicolas Sarkozy, c'est pour quand?
"J'ai fait valoir qu'il fallait un projet pour le parti, il faut préparer les investitures (...) J'ai pris des engagements, j'ai l'habitude de tenir les engagements que j'ai pris".
"Celui qui est élu président de la famille engage la famille".
A Lille vous avez vous avez dit: "Je suis Français, nous sommes Français, vous êtes Français", mais vous n'avez pas parlé de "ils", qui excluez-vous?
"Je n'exclus personne. Je suis effrayé de voir qu'on ne parle plus à la France, il n'y a qu'une tyrannie de minorités (...) J'ai pris un certain nombre d'exemples, je n'accepterai jamais un quelconque amalgame entre les musulmans de France et une minorité salafiste, djihadiste (...) j'ai dit qu'il fallait de tout urgence voir les conditions de l'islam de France.
"Il y a un risque d'affrontement si la France ne prend pas les choses en main et ne fait pas respecter l'amour de la France".
"Mon père est Hongrois et mon grand-père maternel était Grec, on ne m'a pas appris le hongrois et l'Histoire grecque mais l'Histoire de France. J'ai appris l'Histoire de France et je parle le français. Et quand on est né de parents d'origine algérienne on doit apprendre l'Histoire de France, quand on vient en France, on apprend le français et l'Histoire de France".
"Pourquoi la majorité serait-elle la seule à ne pas pouvoir défendre son identité? Pourquoi ceux qui se sentent Français n'auraient pas le droit de faire valoir leur identité? (...) L'identité française, notre culture, ce que nos parents nous ont laissé, nous ne voulons pas qu'elle disparaisse, si nous ne nous battons pas, qui le fera pour nous?"
"Je veux que l'école devienne le conservatoire de la culture française. La France serait donc le seul pays qui n'a pas le droit d'affirmer son identité? C'est ce que le Général De Gaulle appelle l'esprit de renoncement".
Quelle qualité devrait avoir celui qui dirigerait?
"Il doit avoir une vision. Je m'inscris dans une tradition qui va de Bonaparte à De Gaulle. Il doit avoir une autorité. Sans autorité il n'y a pas de démocratie car sinon c'est la loi du plus fort or elle est cruelle avec le faible".
"Monsieur Hollande pour être élu a menti à tout le monde, ce qui l'empêche de gouverner. Les Français ne descendent pas dans la rue contre la loi El Khormi, ils savent qu'il n'y a rien, ils descendent car on les a trompés".
"En démocratie, il faut dire les choses avant pour pouvoir les faire après (...) je souhaite que la prochaine campagne présidentielle soit une campagne de vérité".
"Pour l'instant il n'y a pas de candidat aux primaires, il y a des candidats à la candidature".
"Il y a de l'imprévisibilité, certes mais on ne peut pas tout construire sur le flou ou des promesses fallacieuses".
Vous croyez aux sondages qui donnent Alain Juppé favori?
"Tout est ouvert, comme pour l'Euro (...). Je ne commente jamais les sondages. Ce qui compte ce n'est pas un jeu, pas une revanche, c'est le pays que nous avons reçu en héritage. On ne vient pas de nulle part, la France n'est pas une page blanche (...). Ce qui me donne la force c'est l'amour de la France, depuis que je suis tout jeune".
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