Convention républicaine : Trump embarrassé par sa femme, accusée d'avoir plagié Michelle Obama
C’était le discours le plus attendu de la soirée d’ouverture de la convention républicaine lundi 18: celui de Melania Trump, femme de et future First Lady tant espérée par une partie des Républicains. Introduite sur scène par le magnat de l'immobilier en personne, sur l'air de We Are the Champions, la troisième épouse de Donald Tromp, un ancien mannequin d'origine slovène, a marqué l'instant. Et pas forcément de la meilleure des manières.
Elle a vanté lundi soir les qualités de père et de mari de Trump, plûtot connu pour insulter les Mexicains, les musulmans, et ses adversaires aux primaires. Elle l'a décrit comme un "patriote", aimant profondément son pays.
Entre les louanges assez convenus à l'endroit de son époux, les observateurs de la politique américaine ont perçu un plagiat pur et simple. Melania Trump a très simplement repris des passages entiers du discours de… Michelle Obama, à la convention démocrate de 2008. Elle a ainsi expliqué en quelques phrases les valeurs ayant "fondé sa vie à elle, le travail, le respect de la parole donnée, le respect de l'autre", et expliqué qu'elle "essayait de les transmettre à son fils". Avec des termes proches de ceux employé par l'actuel First Lady.
Le site américain Gawker a dégainé le premier, montrant un montage vidéo des discours en parallèle de Michelle Obama en 2008 et de Melania Trump ce lundi soir. Certaines phrases correspondent jusqu'à l'intonation même.
Literally word for word. pic.twitter.com/aefsDqf7hc
— Breaking News Feed (@pzf) 19 juillet 2016
Les deux textes étaient tellement similaires que la compagne de Donald Trump a publié un communiqué dans la nuit, pour expliquer que l'équipe qui avait écrit le discours de Melania "avait pris des notes sur ce qui l'inspirait dans la vie, et dans certains cas, inclus des fragments qui reflétaient sa propre réflexion". Sans faire mention de Michelle Obama. De son côté, Melania Trump a simplement dit un journaliste de NBC: "je l’ai lu une fois, c’est tout, parce que je l'ai écrit ... avec le moins d'aide possible".
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