Etat palestinien : l'Assemblée nationale votera la reconnaissance le 28 novembre
C'était l'une des promesses de campagne de François Hollande: la reconnaissance officielle de l'Etat palestinien. L'Assemblée nationale votera le 28 novembre la proposition de résolution provenant du Parti socialiste invitant le gouvernement à reconnaître la Palestine. Le débat sur ce texte, qui n'a pas encore été formellement déposé, aura lieu quelques jours avant le vote au Sénat, le 11 décembre, d'une résolution communiste sur le même sujet.
Ce vote, qui ne vaudra pas la reconnaissance du gouvernement, aura tout de même une portée symbolique après celui positif du Parlement britannique le 13 octobre, de la reconnaissance par la Suède et alors que la nouvelle chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, ne cesse de plaider pour un Etat palestinien depuis son entrée en fonctions.
Dans une version provisoire de la proposition de résolution, "l'Assemblée invite le gouvernement français à faire de la reconnaissance de l'État de Palestine un instrument pour obtenir un règlement définitif du conflit".
A la mi-octobre, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré sur le sujet: "la seule question c'est: quelles sont les modalités et comment être le plus efficace possible? Ce que nous voulons, c'est être utiles à la paix. Jusqu'à présent notre idée était que la reconnaissance devait être liée à la négociation. A partir du moment où la négociation serait impossible ou n'aurait pas de conclusion, il faudrait évidemment que la France prenne ses responsabilités".
Une information qui intervient alors que les tensions sont de plus en plus importantes au Proche-Orient après plusieurs journées d'affrontements entre les forces de sécurité israéliennes et des jeunes militants palestiniens, ainsi que par des attentats à la voiture-bélier. Ce mercredi, une mosquée de Cisjordanie a été incendiée par des colons israéliens, alors que les Palestiniens commémoraient, mardi 11, la mort du leader du Fatah Yasser Arafat, il y a 10 ans, ce qui fait craindre une nouvelle flambée de violences dans les territoires palestiniens et à Jérusalem-Est.
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