Mali : mort de 2 autres soldats français après l'explosion d'une mine
Le bilan s'alourdit. Deux autres soldats français sont morts "des suites de leurs blessures" dans le nord du Mali après l'explosion d'une mine contre leur véhicule blindé, mardi 12 a annoncé l'Elysée dans un communiqué publié ce mercredi 13 au matin. L'attaque avait déjà causé la mort d'un premier soldat, annoncée mardi soir.
"Le président de la République a appris avec une grande tristesse le décès de deux militaires du 511ème régiment du train d’Auxonne des suites de leurs blessures après l’explosion d’une mine contre leur véhicule blindé le 12 avril, qui avait déjà tué un de leurs camarades au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane dont l’objet est la stabilité dans le Sahel et la lutte contre le terrorisme. Il salue avec émotion la mémoire de ces deux soldats français morts pour notre pays", écrit la présidence de la République.
Un jeune soldat français avait été tué et trois autres blessés par l'explosion d'une mine contre leur véhicule blindé, au cours d'une opération dans le nord du Mali, mardi. Deux des blessés étaient grièvement atteints, avait indiqué l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Le deux décès annoncés ce mercredi portent à sept le nombre de militaires français tués au combat depuis le lancement de l'opération Barkhane.
Ce dispositif a succédé le 1er août 2014 à l'opération Serval, et mobilise quelque 3.500 militaires en Mauritanie, au Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Dix soldats français avaient été tués lors de l'opération Serval, déployée de janvier 2013 à juillet 2014 au Mali.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes qui ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée à l'initiative de la France en janvier 2013 et qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, impliquant des troupes de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma, déployée depuis juillet 2013). La force de la Minusma compte près de 11.700 militaires et policiers, selon les effectifs à la mi-décembre 2015.
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