Prise d'otages en Australie : L'assaut a été donné, le preneur d'otages aurait été tué.
Cet après-midi vers 16 h, heure de Paris, 2h du matin en Australie, les forces spéciales ont donné l'assaut contre le café de Sydney où un homme armé retenait une quinzaine de personnes. Quelques minutes plus tard, des otages ont commencé à quitter les lieux, escortés par la police. Plusieurs personnes ont été évacuées sur civière, des images montrent même un secouriste effectuer un massage cardiaque dans la rue. Toutefois, quelques instants après l'assaut, aucun bilan officiel n'avait été communiqué sur le sort des otages mais le forcené aurait été tué et certaines sources évoquent des morts et des blessés parmi les otages. Une information à prendre avec beaucoup de précautions.
Cette attaque est intervenue alors que les négociations semblaient bien engagées et que cinq otages avaient été pu quitter le café peu de temps auparavant. Quelques instant après les premiers coups de feu, les lumières du café ont été rallumées, et la tension est retombée aux abords, laissant penser que la police maîtrisait les lieux. La fin de la prise d'otage a vite été confirmée par les forces de l'ordre. Les démineurs sont également entrés en action suite à la menace qu'avait lancé l'homme de faire exploser des bombes dans la ville.
Selon plusieurs médias australiens, la police aurait identifié le preneur d'otage comme Man Haron Monis, un réfugié iranien. Il est connu des services de police aussi bien pour des délits d'ordre idéologique que de droit commun. Il avait notamment envoyé des lettres injurieuses aux familles de soldats australiens tués en Afghanistan. Personnalité trouble, cet homme d'une cinquantaine d'années avait déjà été condamné pour agression sexuelle auprès de "patientes" alors qu'il se faisait passer pour un "guérisseur spirituel", selon les médias locaux. Il avait également été accusé de complicité dans le meurtre de son ex-femme en novembre 2013. Difficile donc de voir la part d'idéologie ou de désordre psychologique dans l'action de celui qui se faisait appeler le "cheik" Haron.
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